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Qui est l'homme politique genevois aujourd'hui ?

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Publié par dans Politique ·

Qui est l'homme politique genevois aujourd'hui ?

Vivre dans une république est un honneur, ne sachons point le perdre dans la spoliation de l’intérêt général du souverain au profit des intérêts particuliers et corporatistes des puissants.

L’élection du dimanche 11 octobre 2009 a dévoilé la vitalité des institutions de la république et son résultat montre combien la vie démocratique est une vitrine implacable à la fois de l’action législative et exécutive de la mandature passée au regard des propositions pour les quatre ans à venir et sur le long terme mais surtout du respect des engagements proposés en début de législature et de leurs intégrations dans les lois.

Le souverain, heureusement, part son vote est le seul qui dicte la composition politique des pouvoirs législatifs et exécutifs et qui sanctionne les incohérences entre les propositions et la réalité.  Aujourd’hui le résultat est net et les masques sont tombés.

L’extrême gauche est balayée, les partis traditionnels perdent quelques sièges mais surtout le MCG, Mouvement Citoyen Genevois rafle la mise avec 17 députés et devient avec les verts le deuxième parti du canton.

Pourquoi une telle modification de l’échiquier politique genevois ?

Tout d’abord, rappelons une constante incontournable de la démocratie. Elle ne vit que si elle prend en compte les intérêts et besoins de tous et si les élus font de la politique. Je veux dire que l’homme politique ne peut pas se suffire d’être un bon gestionnaire. Il doit pratiquer la politique, aller à la rencontre des citoyens, les écouter et s’occuper réellement de leurs problèmes et autant que faire se peut les résoudre. Son efficacité est mesurée par son altruisme politique, par sa capacité à sentir les bouleversements sociologiques et à les intégrer dans son discours et ses actes.

Que remarque-t-on aujourd’hui ? Les conseillers d’état sont d’excellents gestionnaires mais si enfermés dans leur tour d’ivoire exécutive qu’ils sont coupés du peuple et de la réalité des souffrances induites, souvent confuses mais néanmoins existantes de la population.

Le peuple a besoin d’hommes politiques charismatiques, à l’écoute de sa cité, forts dans les propositions et pragmatiques dans les actes. L’esprit de concordance utile pour la gestion des problèmes complexes d’une cité comme Genève  n’est malheureusement plus adapté dans les périodes électorales à la réalité sociologique de la population et à l’impact des médias sur les populations. Il empêche l’émergence des problèmes qui fâchent puisque la finalité ultime est la compromission politicienne souvent contre nature pour ne pas fâcher son camp mais qui dessert toujours les aspirations populaires.

Ainsi se lève le vent de la révolte lorsque les souhaits du souverain ne sont plus pris en compte !

M. Eric Stauffer a bien compris ce qui se passait. Son action sur le terrain bouleverse les comportements politiques traditionnels en obligeant ses adversaires à pratiquer une vraie dialectique forte, exempte de propos abscons et de langue de bois. C’est la seule solution pour mettre l’intérêt du souverain au centre du débat afin de trouver des solutions pragmatiques à ce que le peuple demande.

La réaction des présidents de partis traditionnels à l’annonce des résultats des élections a montré combien cette nouvelle donne pose problème pour la concordance.

Je suis sûr qu’ils en mesurent aujourd’hui les conséquences. Il reste cinq semaines avant les élections au Conseil d’état. C’est le moment d’en débattre mais de grâce, n’enterrons pas les vrais problèmes au nom d’une harmonie politicienne qui fait le lit des petits copains.

Débattons avec force et vigueur de tout ce qui peut enrichir les citoyens de la République. Respectons le verdict des urnes de l’élection du dimanche 11 octobre et élisons un conseil d’Etat représentatif de ce que demande le peuple.

N’ayons pas peur des hommes politiques charismatiques qui engagent des débats démocratiques avec sincérité et sans complaisances aucunes car derrière ce charisme se cache souvent un cœur au service de tous et surtout de ceux qui souffrent de l’indifférence d’une certaine élite qui a toujours considéré que la république leur appartenait.

Bien à vous.





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