Bonheur cantonal brut
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Le 79ème déjeuner-débat de Dialogue & Démocratie Suisse
(D&DS)
Section Genève
Vendredi 8 octobre 2021
Magali Orsini
Ancienne député au Grand Conseil de la République et Canton de Genève
Le Bonheur Cantonal Brut (BCB)
L’idée est de mesurer le bonheur cantonal, à la manière du produit intérieur brut, dans la loi suprême genevoise, comme l’ont fait le Bouthan ou la Nouvelle Zélande.
Tous les deux mois depuis deux ans, un petit groupe de huit citoyens se réunit durant deux heures. Leurs profils sont très différents, mais ils poursuivent le même but: doter Genève d’un indice de Bonheur cantonal brut (BCB), inscrit dans la Constitution. «Notre idée de base est de réinventer Genève ensemble, avec la population, de comprendre l’évolution de la société, ses changements et leurs implications pour le canton», poursuit Félix Urech. Autrement dit, «sortir des schémas politiques et économiques actuels, auxquels les gens ont de plus en plus de peine à s’identifier», précise Jacques Jeannerat, ancien député.
Concrètement, cinq critères de base ont été définis, que Christian Brunier commente: «Un développement économique responsable et durable, qui doit bénéficier à toute la population; une forte solidarité humaine, soit une politique sociale au sens large; la sauvegarde de l’environnement; une bonne gouvernance, démocratique, qui apporte confiance dans le gouvernement; enfin, la promotion de la culture, de nos racines, afin de pouvoir construire sur ce qui nous fédère plutôt que sur ce qui nous divise.»
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