Un cartel des religions étend son influence en Europe, depuis 2012 à partir de Vienne, sur un front anti-laïque, en masquant sa véritable nature.
Lors d’une rencontre exceptionnelle avec le pape Benoit XVI en 2007, le roi Abdallah d’Arabie saoudite lançait un projet d’institution internationale de dialogue inter-religieux. Cinq ans plus tard, le 26 novembre 2012, vit solennellement le jour au palais d’Hofburg de Vienne, le « Centre international pour le dialogue interreligieux et interculturel Abdullah Bin Abdulaziz », le KAICIID, en présence du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et sous la triple égide des Etats fondateurs, l’Arabie saoudite, l’Autriche et l’Espagne.
Dans un communiqué diffusé lors de son ouverture, il était précisé que ce Centre vise à « encourager le dialogue entre les adeptes des différentes religions et cultures du monde entier. » Il est financé sur un budget de 15 millions d’euros pour ses trois premières années d’existence, par le souverain d’Arabie saoudite qui a également acheté, à titre privé, le palais viennois qui abrite les locaux. Il a obtenu en échange un statut d’organisation internationale, avec immunité et exemptions fiscales.