Grand Orient Arabe Oecumenique

Publié par DDS le

Grand Orient Arabe Œcuménique


De l’obédience :

– Le Grand Orient Arabe Œcuménique prône, en dehors de ses structures, le dialogue interreligieux et vise à porter la fraternité au-delà des confessions. Constatant que peu de français et d’européens de confession musulmane fréquentent les obédiences maçonniques faute d’y trouver leurs repères culturels, le G.O.A.O. travaille avec un nouveau rite dit Œcuménique décrit plus loin.
– L’obédience est ouverte aux hommes et aux femmes de toutes nationalités, de toutes races et de diverses croyances. Elle vise à placer la fraternité non pas au-dessus des confessions, mais au-delà, et veut faire en sorte que chacun puisse découvrir et s’enrichir des pensées de l’autre. Elle rappelle que la laïcité qui la structure qui n’est pas une forme d’athéisme et que, naturellement comme partout en maçonnerie, la religion et la politique restent aux portes de la loge, propriétés du monde profane.
– Le Grand Orient Arabe Œcuménique travaille donc à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers.
– Le Grand Orient Arabe Œcuménique est une puissance maçonnique indépendante et souveraine.
– Elle a pour devise : Liberté – Égalité – Fraternité.
– L’obédience est mixte et met l’accent sur l’étude et la recherche au sens maçonnique du terme.
– Ses trois Grandes Lumières traditionnellement placées sur l’autel de la loge sont : l’équerre, le compas et le Livre de la Loi sacrée. Ce dernier peut être soit l’Ancien Testament, soit l’Évangile selon saint Jean, soit le Coran, soit deux ou trois de ces ouvrages selon les circonstances.
– Les obligations des Maçons sont prêtées sous les trois Lumières et le choix du Livre de la Loi sacrée est laissé à l’initié.

Des moyens mis en œuvre :   

– De nombreux pays n’ont pas encore la chance de voir se développer librement des associations comme à la Franc-maçonnerie. La maçonnerie y est soit interdite, soit extrêmement contrainte. Le G.O.A.O. souhaite pourtant que les lumières qui se tiennent à l’Orient puissent également se tenir en Orient, pour en partager la fraternité et œuvrer à l’harmonie maçonnique.   

– Heureusement, depuis le XVIIIe siècle qui vit la naissance de la maçonnerie, les progrès technologiques sont importants. Internet, par exemple, représente le moyen de communication et de connaissance le plus largement partagé dans ces pays qui restreignent la forme d’expression maçonnique. C’est pourquoi il est dans les missions du G.O.A.O. d’entrouvrir les portes de la maçonnerie dans la conception universelle et œcuménique qui est la sienne, c’est-à-dire détachée de toute idée religieuse et plus encore de toute notion de salut comme de sécularisation, par l’intermédiaire de cette technologie.

– La connaissance de la symbolique maçonnique, de ses récits fondateurs ou non, comme de ses mythes et de ses rituels n’est plus un secret pour toute personne sachant lire et consulter quelques uns des milliers de livres (ou de sites Web) sur le sujet. Tout y est dit, décrit, expliqué voire imagé. Le G.O.A.O. se propose donc par la voie d’internet de soutenir tout candidat sur le chemin de l’initiation à partir du moment où il réside dans l’un de ces pays contraints.

– Pour autant, l’initiation « à distance » ne peut qu’être un leurre. Elle doit être vécue entourée de frères et / ou de sœurs travaillant ensembles à sa réussite. C’est une œuvre nécessairement collective au profit d’un seul, une expérience sur soi qu’aucun savoir ne saurait remplacer. Le G.O.A.O., par son organisation novatrice, satisfait à l’ensemble de ces exigences.
   
Du rite Œcuménique

Il est un constat désolant pour des défenseurs de la fraternité, c’est que très peu de français et européens de confession musulmane fréquentent les loges maçonniques, toutes obédiences confondues. Cette échec à la fraternité s’explique par de nombreuses raisons, mais il est évident que les rituels que la maçonnerie propose, les décors qui ornent nos locaux et les récits historiques ou mythologiques (Hiram) qui les soutiennent n’ont aucun point commun avec le monde Islamique. Les rappels à la symbolique chrétienne ou judaïque de nos rituels sont nombreux et parfois très explicitent (cf. le chevaleresque RER, le rite d’York…).

– Un frère (ou une sœur) de confession musulmane est forcément en perte totale de repères culturels. Rien, en effet, ne vient conforter son regard ou tisser un lien avec son passé, son histoire sociale et religieuse.
– Nos rituels occidentaux relatent des chroniques anciennes de la Bible, du Talmud ou nous parlent de kabbale dans une débauche de termes hébraïques et de références chrétiennes. Et plus l’on monte dans les hauts grades, plus cela se vérifie.
– Depuis l’affaire Dreyfus au XIXe siècle, l’image du « complot judéo-maçonnique » à laissé des traces persistantes qui évoquent trop souvent le juif comme une origine du mal, de la délinquance morale ou financière. N’est pas Satan qui veut, mais le juif de ces caricatures ne travaille pas seul puisqu’il fait corps avec le franc-maçon, qui élabore sans cesse d’infâmes complots contre la république dans la pénombre de ses ateliers.
– Tout ceci enfin tisse un lien fort avec l’état d’Israël où la maçonnerie aux racines juives est une machine assurément sioniste et anti-islamique, qui travaille à la gloire du judaïsme.
– Précisons encore que le protestantisme est largement représenté, depuis le texte fondateur des Constitutions d’Anderson au tout début du XVIIIe siècle, avec son lot de pré-requis non négociables sur la croyance en Dieu, celui des chrétiens naturellement.   

Le rite Œcuménique est inspiré du Rite Écossais Ancien et Accepté et de l’ancienne maçonnerie musulmane opérative, ainsi que des branches initiatiques de l’Islam (soufis, druzes et ismaéliens). Il fait toujours appel aux symboles et références communs au judéo-christianisme mais emprunte également à la symbolique musulmane (comme, par exemple, des signes de reconnaissance, une symbolique des couleurs en Islam ou du voyage initiatique du Prophète). Les trois grandes religions du Livre sont ainsi également représentées afin que chacun s’enrichisse des pensées de l’autre. Il s’agit bien ici, et uniquement, d’instaurer des repères culturels communs afin que chacun trouve sa place dans le déroulement d’une tenue.

Enfin, il est composé de sept degrés, précédés d’un état d’Aspirant / Mourid.

– Le 1° degré (Apprenti/Mubtad’i) est l’équivalent du 1° degré du REAA
– Le 2° degré (Compagnon/Mouqadem) est l’équivalent du 2° degré du REAA
– Le 3° degré (Maître/Nassib) est l’équivalent du 3° degré du REAA
– Le 4° degré (Maître Secret/Saïs= Vénérable) est l’équivalent du 4° degré du REAA
– Le 5° degré (Chevalier Rose-Croix /Naqib) est l’équivalent du 18° degré du REAA
– Le 6° degré (Chevalier Kadosch/Cheikh Aql) est l’équivalent du 30° degré du REAA
– Le 7° degré (Grand Commandeur / Al Qutb Al A’Azam) est l’équivalent au 33° degré du REEA


Quand la magie orientale s’incruste dans la tradition maçonnique


Quand la magie orientale s’incruste dans la tradition maçonnique. Ces rituels des quatre premiers degrés du rite Œcuménique (qui en compte sept), se structurent sur l’héritage des pères fondateurs, le REAA de 1804, et s’inspirent de l’ancienne maçonnerie musulmane opérative ainsi que des rituels des branches initiatiques de l’islam (Soufis, Druzes et Ismaéliens). C’est une adaptation (devrai-t-on dire « infiltration » ?) de ces rites orientaux qui sont synoptiques au REAA, mais qui à la différence des « nôtres », possèdent un aspect résolument magique. Ces « mystères » forment un apprentissage qui se complète au fil des grades, comme le récit d’Hiram qui se déroule en parallèle de la même manière.

En effet, les rituels qui soutiennent ces mystères orientaux sont étonnamment sont proches des rituels maçonniques, sur la forme comme sur le fond, à ce point qu’ils en sont parfois synoptiques (à la manière des évangiles du christianisme).
Le rite Œcuménique vise donc à « re-lier » la symbolique des trois mondes abrahamiques (chrétien, judaïque et musulman) en s’imprégnant des mystères de cet ésotérisme oriental.
Ce rite récent se pratique en France et en Orient, et cette édition est réalisée (un peu dans l’urgence) pour le Liban (pays arabe multiconfessionnel type) dont la maçonnerie est en pleine restructuration.
Les rituels sont complets (ouverture des TT :., fermeture, élévation et Instructions) et présentés dans leur contexte par une introduction d’une trentaine de pages.
N’en disons pas plus… il faut vous réserver du plaisir !

ISBN : 978-2-296-54445-1, 18 €, sortie fin février / début mars 2011.



0 commentaire

Laisser un commentaire

Avatar placeholder

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *