Auteur, compositeur, chansonnier, président de L’Alliance française et de l’Académie romande, consultant de l’Académie française à Paris
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La création
Comment trouve-t-on l’inspiration?
Qu’est-ce qui met la puce à l’oreille du chercheur, écrivain, poète, compositeur, ingénieur, biologiste, scientifique, neuroscientifique, de l’inventeur en général pour qu’il découvre quelque chose de nouveau, de magnifique, d’amusant et parfois d’efficace au point de modifier la face du monde?
Pierre Alain nous livrera les sources étonnantes de l’inspiration, en particulier de la sienne. Difficile de dissocier la vie d’un créateur de ses créations! Dans son exposé, l’artiste nous confiera quelques anecdotes d’ordre comportemental intime, peut-être amusantes pour nous bien que troublantes pour l’entourage.
Déjeuner-débat avec Pierre Alain le 2 juin 2023
La Création
Dialogue & Démocratie Suisse tiendra son Assemblée Générale Ordinaire le même jour à 11h. Tous les Sœurs et Frères sont les bienvenus mais seuls les membres à jour de leur cotisation auront le droit de voter.
11h45 Accueil
12h00 Repas
13h00 Déjeuner-débat
Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes
La démocratie s’appuie, dans les pays occidentaux, sur des fondamentaux solides qui ne sont nullement remis en question depuis 77 ans . En effet, les principes de liberté, égalité, fraternité, respect et solidarité restent les piliers de notre souverain bien de même que la séparation des pouvoirs tel que le voulait Montesquieu.
Pourtant les trois quart de l’humanité vivent dans des régimes politiques autres que la démocratie et semble y trouver certains réconforts. Alors, qu’en est-il de l’évolution de l’Homme du 21ème siècle ?
Que cherche-t-il dans la démocratie ? Qu’attend-t-il encore d’elle pour satisfaire ses besoins fondamentaux ? Doit-il faire fi des profondes mutations de notre société face aux défis gigantesques posés par la démographie, la raréfaction des matières premières, la suppression des énergie fossiles ? Enfin, nous tenterons de comprendre les processus politiques d’empires et de souveraineté des nations dans un contexte maçonnique.
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12h10 Repas
13h00 Déjeuner-débat
Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes
Ancienne député au Grand Conseil de la République et Canton de Genève
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Le Bonheur Cantonal Brut (BCB)
L’idée est de mesurer le bonheur cantonal, à la manière du produit intérieur brut, dans la loi suprême genevoise, comme l’ont fait le Bouthan ou la Nouvelle Zélande.
Tous les deux mois depuis deux ans, un petit groupe de huit citoyens se réunit durant deux heures. Leurs profils sont très différents, mais ils poursuivent le même but: doter Genève d’un indice de Bonheur cantonal brut (BCB), inscrit dans la Constitution. «Notre idée de base est de réinventer Genève ensemble, avec la population, de comprendre l’évolution de la société, ses changements et leurs implications pour le canton», poursuit Félix Urech. Autrement dit, «sortir des schémas politiques et économiques actuels, auxquels les gens ont de plus en plus de peine à s’identifier», précise Jacques Jeannerat, ancien député.
Concrètement, cinq critères de base ont été définis, que Christian Brunier commente: «Un développement économique responsable et durable, qui doit bénéficier à toute la population; une forte solidarité humaine, soit une politique sociale au sens large; la sauvegarde de l’environnement; une bonne gouvernance, démocratique, qui apporte confiance dans le gouvernement; enfin, la promotion de la culture, de nos racines, afin de pouvoir construire sur ce qui nous fédère plutôt que sur ce qui nous divise.»
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Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes
Rédacteur en chef de Radio Zones 93,8 FM et www.radiozones.com. Président de l’Association de la Presse Etrangère en Suisse et au Liechtenstein (APES) Co-auteur de « Rwanda, l’honneur perdu de l’Eglise » (Ed. Golias, 1999)
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RWANDA 1994, la face cachée du génocide ?
Le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 a des racines profondes dans l’histoire rwandaise. Il a malheureusement réussi, puisque peu ont survécu. On en connaît les causes qui reposent sur l’impunité des auteurs des massacres depuis des décennies : un blanc-seing ferré par une idéologie coloniale et la présence d’une église catholique fortement imprégnée d’anticommunisme. Si la France a soutenu le régime dictatorial rwandais les années précédant le génocide de 1994, y compris celui des autorités génocidaires, d’autres acteurs en ont préparé le terrain depuis longtemps et ont étroitement collaboré avec elle. Il serait temps que leurs responsabilités soient reconnues vingt-cinq ans après les faits, avant que les derniers survivants du génocide ne disparaissent.
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Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes
Administrateur PME, enseignant, Conseiller municipal à Pregny, Député au Grand Conseil, ancien délégué et chef de mission au CICR
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Les énormes travaux d’extension de Cornavin sont-ils nécessaires ?
Sous la pression du mouvement pour sauver le quartier des Grottes, l’Etat planifie une extension de la gare en sous-sol avec des nuisances considérables qui devraient durer 12 années. L’ensemble du projet de l’Etat coûterait 4,7 milliards et ne connecterait le Léman Express à l’aéroport qu’en 2045. Une autre solution existe. Elle était soutenue jusqu’en 2011 par l’Etat, la Confédération, les CFF et la Ville. Abandonnée sans explication, cette alternative rendrait inutiles les travaux de Cornavin, pour une somme d’un milliard seulement. Comment et pourquoi en est-on arrivé là ?
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Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes
Responsable des relations extérieures de l’Aéroport de Genève
Sébastien Leprat est né en 1971 dans la région parisienne. Il est double national Franco-Suisse.Il a étudié le droit et les sciences politiques à La Sorbonne à Paris et a obtenu un Master de l’Institut des Hautes Études en Administration Publique de Lausanne. Il a par ailleurs effectué le cycle des Hautes Études Européennes de l’Ecole Nationale d’Administration de Strasbourg.
Après avoir travaillé en Haute Savoie en qualité de Secrétaire Général de la commune de Marnaz, il se rapproche de la Suisse, pays de sa femme. Il a travaillé tout d’abord à Berne comme collaborateur du Parti Libéral-Radical Suisse, de 2000 à 2007. Par la suite, il est devenu collaborateur personnel de Madame Éveline Wildmer-Schlumpf, Conseillère Fédérale en charge du Département de Justice et Police. Par la suite, de 2009 à 2013, il a occupé le poste de Secrétaire Général du Département de la Sécurité et de l’Environnement du Canton de Vaud avant de retourner à Berne en juin 2013 où il collabora étroitement de nouveau avec Madame Wildmer-Schlumpf, au sein du Département Fédéral des Finances.
Depuis septembre 2016, Monsieur Leprat est le Responsable des Relations Extérieures de l’Aéroport de Genève, un poste où ses sensibilités suisse et française sont fort utiles.
SPECIALISE BANQUE ET INGENIERIE FINANCIERE, ESC Toulouse, Membre du Conseil Exécutif de D&DS
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Le Bitcoin, une utopie nécessaire ?
Le Bitcoin est une révolution technologique, une nouvelle forme d’or immatériel, une bulle financière ou encore une escroquerie. Il peut être tout ceci, ou rien de tout cela ; une chose est sûre, il s’agit du phénomène technico-financier de cette fin de décennie.
On peut définir la monnaie en général comme une unité de mesure de la valeur, une unité d’échanges commerciaux. Elle constituait jusqu’alors un attribut de souveraineté nationale jalousement gardé par chaque État.
Le Bitcoin, lui, est une donnée informatique qui passe directement de l’ordinateur du vendeur à celui de l’acheteur en peer-to-peer. Il s’agit donc d’une monnaie privée décentralisée échappant au contrôle des banques centrales et des gouvernements.
Anticiper un rôle accru de cette crypto-monnaie relève-t-il ou non de l’utopie ? Il n’est point de jugement valable sans connaissance technique d’un sujet.
1. La technologie
Autrefois, seuls les journalistes étaient en charge de diffuser l’information. Dorénavant, n’importe qui peut publier un article sur Internet. Le système de paiement Bitcoin a pour but d’être aux transactions ce que le Web est à l’information. La Blockchain est la technologie sous-jacente.
Une personne peut créer un bloc d’informations sur le Web, ensuite quelqu’un d’autre en ajoute un, et ainsi de suite. Chaque bloc contient des données, son propre hash (une clé) et le hash du bloc précédent. Les données décrivent des transactions (payeur, receveur, montant…). On peut comparer un hash à une empreinte digitale. Il identifie de manière unique un bloc et tout son contenu.
Si on travaille avec une base de données représentant une source centrale d’information que tout le monde consulte, il existe un risque majeur d’altération. Il est indispensable de procéder à des vérifications draconiennes. Dans le cas de la Blockchain, on utilise une base de données décentralisée. Chaque propriétaire d’ordinateur a la possibilité de s’intégrer à un réseau et détenir sa propre copie de la Blockchain. Si l’une d’entre elles disparait, il suffit de la reproduire. Cette réplication à l’identique est essentielle pour la préservation de l’intégrité de la donnée.
2. L’émergence du Bitcoin
A terme, le Bitcoin vise à obtenir directement un bien, comme lors d’un paiement en liquide. Le rôle d’intermédiaire des banques deviendrait alors obsolète. Il existe deux méthodes pour détenir des bitcoins. La plus simple : en échanger contre des monnaies traditionnelles sur une plateforme d’échange accessible aux particuliers. La plus complexe : miner, c’est-à-dire produire des blocs de transactions insérés dans la Blockchain.
Ce processus nécessite des batteries d’ordinateurs dont la puissance de calcul est mise en commun pour résoudre des problèmes mathématiques extrêmement complexes. Les bitcoins sont créés conformément à un protocole qui rétribue les agents ayant traité des transactions. La difficulté du minage a conduit à la création des mining pools, des coopératives qui combinent leurs ressources de calcul, et consomment beaucoup d’énergie. La plupart d’entre elles se trouve en Chine. Une condition indispensable pour en assurer le rendement est la faiblesse du coût de l’électricité.
L’utilisation d’une architecture décentralisée pose le problème de la confiance entre utilisateurs. Comment savoir si tel individu, ou telle partie, a soumis des informations correctes dans la base de données, en d’autres termes, comment s’assurer qu’il n’y a pas de transactions frauduleuses ?
Dans le cas du bitcoin, la solution retenue est le pourquoi; (preuve de travail). Pour chaque nouveau bloc accepté, le mineur qui effectue le plus rapidement l’activité de vérification-sécurisation-enregistrement obtient une rémunération dans l’unité de compte du réseau.
Il est possible, dans de rares cas, de payer ses achats en ligne en bitcoins. On peut également investir dans des ICO (initial coin offerings). Ces levées de fonds permettent de financer des
entreprises ayant un projet technologique prometteur. Le canton de Zoug s’est spécialisé dans ce secteur au point d’être rebaptisé la Crypto Valley.
3. Perspectives et doutes
Le bitcoin est à la base un logiciel, une abstraction. Il s’agit d’une monnaie complètement fiduciaire. Il n’a aucune contre-valeur en métal précieux ou en biens immobiliers, ce n’est que de la donnée stockée dans des serveurs. Aucune institution reconnue ne s’en porte garante.
L’évaluer et par-là même essayer d’anticiper son cours est impossible.
En essayant de contourner les banques centrales et commerciales, il représente un risque de perturbation de la stabilité du système financier. Ces institutions établies sont dirigées par des
professionnels expérimentés ayant appréhendé les mécanismes financiers élémentaires, et donc aptes à endiguer efficacement les crises.
Les dirigeants des principales banques suisses soutiennent que le bitcoin est un phénomène de mode sans valeur intrinsèque, alimenté par l’enthousiasme irrationnel des investisseurs.
On peut douter de la sécurité d’un objet numérique sans police dont les seuls principes fondateurs empêcheraient toute malversation. Les banques centrales multiplient les avertissements à l’égard du bitcoin, mais leur message n’est pas toujours écouté.
Selon un récent rapport du ministère de l’économie français, il convient de ne pas laisser les cryptomonnaies intégrer les portefeuilles des organismes de placement collectif.
Conceptuellement, ce serait un changement fondamental de qualifier d’actifs financiers des instruments sans valeur d’usage et sans espérance de revenu. Pour la stabilité financière, ce serait un risque majeur.
Enfin et surtout, les États ne seront guère enclins à se laisser entièrement déposséder de la maitrise de leur politique monétaire, cet attribut essentiel de souveraineté.
En conclusion, l’Internet est un pavé mosaïque, dont la surface recouvre notre Terre dans sa quasi-totalité et qui fonctionne à la vitesse de la lumière. Il comprend des cases blanches mais
aussi des cases noires. Le Bitcoin, repose sur une technologie d’avenir, la Blockchain, promise à d’autres applications. Le système Bitcoin est certes en plein essor mais il doit encore faire la preuve de sa pérennité. L’avenir dira s’il s’agit d’une utopie ou d’une évidence.
Au moins fait-il émerger le souhait d’une sage gouvernance économique mondiale et l’idée selon laquelle la communauté de ses utilisateurs représente une âme collective pétrie de sagesse.
Laurent Puzeaux
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