Conférence de Philippe Boncour

Prochain Déjeuner-débat à Genève

Le 86ème déjeuner-débat de Dialogue & Démocratie Suisse

(D&DS)

Saison 2021-2022

Vendredi 10 juin 2022

au

6, rue de la Scie 1207 Genève

Nous aurons l’honneur de recevoir

Philippe BONCOUR

Professeur à Sciences Po , Paris – Ancien Haut Fonctionnaire à l’Organisation International pour les Migrations OIM

sur le thème

Migrer: choix, nécessité ou contrainte ?

11h45  Accueil

12h10 Repas

13h00 Déjeuner-débat

Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes

Soyez les bienvenu(e)s.

Pour approfondir

Afrique athéisme AVS burkina Faso chine constitution crime culture Dieu démocratie démocratie directe Ecrivain empire femme franc-maçonnerie Grand Genève guerre histoire romaine informatique islamisme jean-jacques Rousseau justice laïcité livre LPP Lybie management Marquis de la Fayette mobilité OTAN paix Pompeï progrès RBI religion réfugié sociologie société Suisse terrorisme Tombouctou train URSS vivre ensemble émigration


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Conférence de Geneviève Brunet-Loosli

Déjeuner-débat à Genève

Le ème déjeuner-débat de Dialogue & Démocratie Suisse

(D&DS)

Saison 2019-2020

Vendredi 14 février 2020

au

6, rue de la Scie 1207 Genève

Nous aurons l’honneur de recevoir

Geneviève Brunet Loosli

Geneviève BRUNET-LOOSLI

Journaliste, diplômée Science Po Paris, Correspondante en Suisse romande des Éditions EPAS – Prévoyance Professionnelle et Assurances Sociales

sur le thème

Réforme du système de retraites suisse: les projets en discussion

Depuis 20 ans, toutes les réformes proposées pour l’AVS ou la LPP ont été rejetées: soit par le parlement, soit par la population. Dernier refus en date: le peuple a rejeté en septembre 2017 le projet Prévoyance 2020 qui prévoyait des adaptations dans le 1er et le 2ème piliers, en visant le maintien du niveau global des rentes. Depuis, les partenaires sociaux – mandatés par le Département fédéral de l’Intérieur – ont préparé un projet de réforme de la LPP ; parallèlement, le Conseil fédéral planche sur le projet AVS 21, tandis que d’autres propositions ont été avancées tant pour réformer l’AVS que le 2ème pilier. A priori, réformer est urgent : la longévité augmente, les baby boomers atteignent l’âge de la retraite et les rendements financiers des caisses de pensions sont moins florissants que durant les années 90.

Résumé

Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes

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Conférence de Jean Musy

Déjeuner-débat à Genève

(D&DS)

Saison 2019-2020

Vendredi 13 décembre 2019

au

6, rue de la Scie 1207 Genève

Nous aurons l’honneur de recevoir

Jean Musy

Jean MUSY

Rédacteur en chef de Radio Zones 93,8 FM et www.radiozones.com. Président de l’Association de la Presse Etrangère en Suisse et au Liechtenstein (APES)
Co-auteur de « Rwanda, l’honneur perdu de l’Eglise » (Ed. Golias, 1999)

sur le thème

RWANDA 1994, la face cachée du génocide ?

Le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 a des racines profondes dans l’histoire rwandaise.
Il a malheureusement réussi, puisque peu ont survécu. On en connaît les causes qui reposent sur l’impunité des auteurs des massacres depuis des décennies : un blanc-seing ferré par une idéologie coloniale et la présence d’une église catholique fortement imprégnée d’anticommunisme. Si la France a soutenu le régime dictatorial rwandais les années précédant le génocide de 1994, y compris celui des autorités génocidaires, d’autres acteurs en ont préparé le terrain depuis longtemps et ont étroitement collaboré avec elle. Il serait temps que leurs responsabilités soient reconnues vingt-cinq ans après les faits, avant que les derniers survivants du génocide ne disparaissent.

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Conférence de Richard Delaye

Déjeuner-débat à Genève

(D&DS)

Saison 2018-2019

Vendredi 11 mars 2019

au

6, rue de la Scie 1207 Genève

Nous aurons l’honneur de recevoir

Richard DELAYE

Richard DELAYE

Docteur en sciences de gestion (dir. Pr. Peretti), HDR en sciences humaines et sociales-SIC (dir. Pr. Lardellier), MBA de Reims Management School (NEOMA Business School), Richard Delaye est un fervent défenseur de la Francophonie (AGRH)   et des valeurs qu’elle véhicule. Il a toujours cherché à mettre en   place des dispositifs de formation innovants en sciences de gestion   visant au développement des talents en Afrique, en Chine en Suisse et en France tout en poursuivant son travail d’écriture sur le sacré et les générations (Y et Z). Afin d’être cohérent avec son activité de professeur-chercheur, il veille à publier régulièrement. Vous pouvez retrouver ses publications sur Cairn.

sur le thème

Les liens intergénérationnels

Le lien intergénérationnel décrit la relation tissée entre des personnes d’âges différents, reposant sur la transmission d’expérience et de savoirs via l’échange. Ce lien renforce les relations familiales, la solidarité locale et fait circuler le savoir et les compétences au sein du monde du travail.

Bientôt, 25% des collaborateurs sur le marché de l’emploi seront issus de la génération “Y”, “les 20-30 ans” qui ont grandi avec les nouvelles technologies et des valeurs qui leur sont propres. Puis viendra la génération “Z”, celle de vos jeunes apprentis.

Comment faire travailler cette tranche de la population active avec des collaborateurs seniors ? En tant que manager, comment tirer le meilleur parti de cette diversité en favorisant le rapprochement et la coopération entre des personnes  qui ne voient pas le monde de la même manière ?

Cette conférence sera tenue par le Dr. Richard Delaye, directeur de la recherche et de l’innovation du Groupe IGS, leader français de l’enseignement supérieur privé et doyen de l’Université professionnelle d’Afrique dont il est un des co-fondateurs. Fervent défenseur de la Francophonie et des valeurs qu’elle véhicule, ses activités professionnelles visent à mettre en place des dispositifs de formation innovants dont la finalité est le développement des talents en Afrique, en Chine en Suisse et en France. Auteur de nombreux ouvrages et articles, ses axes de recherche portent sur les liens intergénérationnels ainsi que sur les questions liées au sacré, au sensible et au symbolique dans les organisations.

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Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes

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Conférence de Sébastian Leprat

Déjeuner-débat à Genève

(D&DS)

Saison 2018-2019

Vendredi 8 février 2019

au

6, rue de la Scie 1207 Genève

Nous aurons l’honneur de recevoir

Sébastian Leprat

Sébastian LEPRAT

Responsable des relations extérieures de l’Aéroport de Genève

Sébastien Leprat est né en 1971 dans la région parisienne. Il est double national Franco-Suisse.Il a étudié le droit et les sciences politiques à La Sorbonne à Paris et a obtenu un Master de l’Institut des Hautes Études en Administration Publique de Lausanne. Il a par ailleurs effectué le cycle des Hautes Études Européennes de l’Ecole Nationale d’Administration de Strasbourg.

Après avoir travaillé en Haute Savoie en qualité de Secrétaire Général de la commune de Marnaz, il se rapproche de la Suisse, pays de sa femme. Il a travaillé tout d’abord à Berne comme collaborateur du Parti Libéral-Radical Suisse, de 2000 à 2007. Par la suite, il est devenu collaborateur personnel de Madame Éveline Wildmer-Schlumpf, Conseillère Fédérale en charge du Département de Justice et Police. Par la suite, de 2009 à 2013, il a occupé le poste de Secrétaire Général du Département de la Sécurité et de l’Environnement du Canton de Vaud avant de retourner à Berne en juin 2013 où il collabora étroitement de nouveau avec Madame Wildmer-Schlumpf, au sein du Département Fédéral des Finances.

Depuis septembre 2016, Monsieur Leprat est le Responsable des Relations Extérieures de l’Aéroport de Genève, un poste où ses sensibilités suisse et française sont fort utiles.

sur le thème

Genève aéroport à la croisée des chemins

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Une nouvelle guerre a éclaté

« Il serait grand temps que nous nous apercevions »

Publié par Thierry Desjardins le 9 Avril 2018

« Il serait grand temps que nous nous apercevions -enfin qu’une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l’ échelle planétaire.

Les Islamistes massacrent les chrétiens en Égypte, en Irak, aux Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigeria, un peu partout.

Malraux avait dit :

« Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas » »

On a bien l’impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans pitié d’un Islam renaissant, voulant dominer le monde et faire payer à la civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur la planète.

Cette haine du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi.

En s’attaquant aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les islamistes veulent abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le capitalisme, ce qu’ils appellent le « néo-colonialisme », la parité hommes femmes, les Droits de l’Homme, le progrès tel que nous le concevons.

Le XXème siècle a été marqué par l’affrontement Est-Ouest, le bloc communiste contre les pays « libres ». Marx, Lénine et Staline se sont effondrés d’eux-mêmes sous les incohérences, bien souvent

monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète.

Le Coran a pris la place du Communisme, le drapeau vert de l’Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées celle des commissaires politiques.

Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l’ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie.

Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles habituelles, les coptes massacrés à Alexandrie et les chrétiens assassinés à Bagdad.

Mais nous restons les bras ballants.

Il faut bien dire qu’on voit mal ce que nous pourrions faire. Ce n’est plus guère le temps des croisades et nos dernières expériences en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à regretter la belle époque de Saddam

Hussein qui savait, lui, au moins, faire respecter la laïcité baasiste) n’ont pas été très concluantes, c’est le moins qu’on puisse dire. Il est bien loin le temps où Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire protéger les maronites du Liban que massacraient les Druzes.

Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons de ressortir une fois de plus la fameuse « repentance » qui nous sert désormais pour maquiller toutes nos lâchetés.

Hier, un imbécile de service nous a longuement expliqué à la télévision que si les islamistes égyptiens massacraient les coptes c’était parce que ces chrétiens de la vallée du Nil étaient « les représentants de l’Occident », les ambassadeurs de la culture européenne », les symboles vivants du capitalisme, du néocolonialisme, du dollar et du coca-cola. En un mot, les ultimes survivants de l’époque coloniale. Autant dire, à l’en croire, que les Islamistes avaient parfaitement raison de vouloir éliminer ces survivances d’un passé détesté.

*L’imbécile était, en plus, un inculte*. Les coptes sont les descendants du peuple des pharaons. « Copte » veut dire « égyptien ». Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane. S’ils sont plus nombreux au sud, entre Assiout et Assouan, c’est précisément parce qu’ils ont fui les cavaliers conquérants venus d’Arabie. Ils avaient leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales.

On peut d’ailleurs dire exactement la même chose de tous les chrétiens d’Orient qu’ils soient catholiques (de rite d’Antioche, de rite syriaque comme les maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien, de rite d’Alexandrie) ou « non chalcédoniens » comme les coptes, ou orthodoxes (ayant leur patriarcat soit à Istanbul, soit à Alexandrie, soit à Jérusalem, soit à Damas). Tous sont « chez eux » dans ces pays-là depuis des millénaires, certains parlant encore l’araméen, la langue du Christ. En faire des ambassadeurs de l’Occident, des représentants du capitalisme colonial est évidemment une absurdité.

Même si, en effet, ils sont « de culture chrétienne ». Mais ils l’étaient avant nous. Nous ne pouvons rien faire pour les protéger, mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à notre compte les accusations odieuses de leurs assassins. Nous pouvons les accueillir, comme nous nous devons d’accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà fui leur pays.

Mais, en tous les cas, ne continuons pas à nous boucher les yeux, à parler de «l’amitié islamo-chrétienne », d’un « Islam à l’occidentale», de « la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes ».

Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité, mais ne nous laissons entraîner ni vers la stigmatisation ni vers la discrimination (surtout si elle devait être « positive », comme le souhaitent certains), car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques.

Aujourd’hui, la grande mode est d’évoquer, d’invoquer à tout bout de champ « les années les plus sobres de notre histoire ». C’est souvent absurde et parfois odieux. Mais s’il y a une leçon qu’il ne faut jamais oublier c’est bien celle de Munich, Churchill avait dit :« Ils ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux. »

Il ne faut jamais tenter de pactiser avec ceux qui vous ont déclaré la guerre.

Thierry Desjardins

Journaliste et Reporter, né en 1941,

Directeur général adjoint du Figaro.

Auteur d’un nombre considérable d’ouvrages politiques.

Lauréat de l’Académie française.

Prix Albert Londres 1975.

Prix Louis Pauwels 2000.

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Conférence de Gabriel Barta

Déjeuner-débat à Genève

(D&DS section Vaud)

Saison 2022-2023

Vendredi 3 mars 2017

au

1, rue du Petit Beaulieu

1201 Lausanne

Nous aurons l’honneur de recevoir

Gabriel Barta

Gabriel BARTA

Vice-président de l’association BIEN Suisse (Basic Income Earth Network) et ancien membre du comité de l’initiative populaire pour le revenu de base

sur le thème

Revenu de base inconditionnel

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12h10 Repas

13h00 Déjeuner-débat

Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes

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  • La Finlande teste le revenu universel, une utopie ?
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Conférence de Bernard Mathieu

Déjeuner-débat à Genève

(D&DS)

Saison 2016-2017

Vendredi 9 décembre 2016

au

6, rue de la Scie 1207 Genève

Nous aurons l’honneur de recevoir

Bernard Mathieu

Bernard MATHIEU

sur le thème

Quelle interculturalité au 21ème siècle ?

L’interculturalité est l’ensemble des relations et interactions entre des cultures différentes, générées par des rencontres ou des confrontations, qualifiées d’interculturelles. Impliquant des échanges réciproques, elle est fondée sur le dialogue, le respect mutuel et le souci de préserver l’identité culturelle de chacun.

Le déjeuner-débat sera animé par Bernard Mathieu et Jean-Henri Gontard avec son ami Moussa AG Acharatoumane

1.- Intervention de Bernard Mathieu : L’interculturalité

    2.- Intervention de Jean-Henri Gontard et Moussa AG Acharatoumane

    Jean-Henri Gontard
    Moussa AG Acharatoumane

    Jean-Henri Gontard viendra avec son ami Moussa AG Acharatoumane actuellement présent sur Genève. Nous venons de sortir d’une séquences de travail sur la mise en oeuvre des accords d’Alger entre le Mali et l’ancienne rébellion Touaregue laïque. Moussa est l’un des principaux responsables politiques engagés dans le travail diplomatique des accords d’Alger, et dans la mise en oeuvre effective d’une vie à nouveau partager entre communautés, et entre cultures politiques différentes.

    Sa réflexion actuelle, et son action sur le terrain est de fédérer l’ensemble des acteurs autour de ce qu’ils ont immédiatement en commun, le territoire de leur cité et de sa région rurale immédiate,  Ménaka, la nécessité de s’y protéger des incursions d’Abu Walid Al Sarahoui, emir de l’Etat Islamique au Sahel, et de trouver un chemin pour partager en commun les problèmes immédiats (sûreté, eau, énergie, etc …). Comme le dit l’expression l’enjeu est à nouveau de « faire cité » (repenser, et revivre la cité), les accords d’Alger, accords entre état central et rebellions historiquement de culture différente, est un exercice de reconstruction de « contrat social » dans un climat de lutte contre les terroristes « islamiques » qui appellent à l’annihilation même de la culture porté par les population. Pensez vous un seul instant qu’AQMI ou l’Etat Islamique soient fan du groupe Tinarawen qui a fait les belles heures du festival de Montreux aux cotés de Santana ?

    Les Touaregs ont été reconnus par l’Instance Permanente de l’ONU sur les peuples autochtones. Moussa Ag Acharatoumane travaille entre autres sur ce sujet. Point de convergence avec le rôle de Dialogue et Démocratie et son statut d’ONG consultative auprès de l’ONU.

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    Drame des migrants

    girl in blue tank top smiling

    Drame des migrants, cuisine américaine et plonge européenne

    Publié par Gabriel Galice – 4 Mars 2016

    Comme l’ordre du monde, l’art de la table a ses hiérarchies. « Some are cooks, some aredishwashers » : les uns cuisinent, les autres font la vaisselle.

    http://www.nytimes.com/2003/03/30/books/some-are-cooks-some-are-dishwashers.html?pagewanted=all

    En cuisine, le chef pilote viandes, légumes, sauces, adjoints et marmitons ;  en salle, le maître d’hôtel gère clients, chefs de rang et serveurs ; à la plonge, petites-mains et personnels peu qualifiés font la vaisselle. Viendront ensuite les personnels d’entretien pour vider les poubelles et nettoyer les lieux.  Ce propos brutal sur les cuisiniers et les plongeurs résume la division du travail entre les deux rives de l’Atlantique, telle qu’elle fut analysée par Robert Kagan, fine fleur de la pensée néoconservatrice étasunienne.

    Kagan nous explique que les Américains viennent de Mars, les Européens de Vénus. On objectera que bien des Américains viennent d’Europe mais restons-en à la part de vérité que contient cyniquement la kaganienne assertion.

    Depuis des mois, les Européens se désolent, s’affairent, s’attristent, s’indignent, se déchirent devant le flot de migrants échouant sur les plages de Lampedusa, se bousculant devant les barbelés hongrois ou s’agglutinant dans la jungle de Calais. Nos plaintifs plumitifs distribuent le premier prix de bons sentiments à Angela (Merkel), les mauvais points à Victor (Orbán). Les caméras s’attardent sur les enfants portés à bout de bras au-dessus de barbelés, morts sur une plage.

    « Que faire ?! » demande la sémillante Elisabeth, l’animatrice du vespéral talk show d’Arte, à l’instar de sa consœur de France 24. Le chef des forces de l’Otan en Europe, le général Philip Breedlove, estime que Moscou et Damas sont à la manœuvre pour déstabiliser l’Europe à coup de réfugiés, devenus la nouvelle arme de destruction massive.

    http://www.france24.com/fr/20160302-otan-general-breedlove-russie-syrie-refugies-arme-contre-europe

    Moscou est, Dieu merci, revenu dans l’axe du Mal, faisant briller de mille feux le champion du monde libre.

    L’urgence du « Que faire ? » humanitaire éclipse heureusement la question du politique « pourquoi ? ». « Ce n’est pas le débat ! » tranche l’animatrice de France 24, relevant que le fâcheux député avait eu le mauvais goût de rendre visite à l’infréquentable Assad.

    Qui nous parle du « remodelage » du Grand Moyen-Orient programmé publiquement la veille de l’invasion de l’Irak par George W. Bush ? Qui évoque le plan stratégique d’Assad pour faire de son pays un territoire incontournable et qu’il fallait par conséquent casser ?

    L’Irak fut brisé dès 2003, la Lybie fut démantelée en 2011 par le fer de lance franco-britannique, la mise en œuvre du renversement du régime d’Assad, wikileaks en témoigne, date de 2006 au moins. Time Magazine du 19 décembre 2006 cite le document classifié révélant le soutien actif des Etats-Unis aux opposants syriens.  Les télégrammes des 13 décembre 2006,  25 novembre 2008, 11 mars 2009 corroborent la même mise en œuvre. La désinformation quotidienne nous vend le mensonge que tout est parti de la répression par Assad de son printemps arabe, en 2011.

    Le suicide désespéré d’un jeune marchand ambulant tunisien a déclenché les révoltes arabes, hésitant entre révolutions progressistes et changements réactionnaires. On dispute de la question de savoir à partir de quand les islamistes les plus fanatiques entèrent dans l’opposition au gouvernement syrien. Le témoignage de l’ancien Ambassadeur d’Inde en Syrie en vaut d’autres http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4854

    Reste que le noyau militaire historique de Daech est constitué d’anciens officiers, sous-officiers et soldats de l’armée de Saddam Hussein mis au chômage par les dirigeants chiites installés au pouvoir par les Etats-Unis.

    Les Russes ont fini par entrer dans la danse, lassés par les empiétements de leurs rivaux. Ils osent même frapper les islamistes d’Al-Nosra (filiale d’Al-Qaïda) tenus pour « modérés » par l’ineffable Laurent Fabius http://www.comite-valmy.org/spip.php?article4542 . Les Etats-Unis, comme la Russie, les tiennent pour terroristes, Fabius considère qu’ils font « du bon boulot » puisqu’ils combattent Assad.

    Robert F. Kennedy Jr, neveu du président assassiné, rend à César ce qui lui revient. Dans un substantiel article reprenant 65 ans de coups tordus et de coups d’Etats au Moyen-Orient, il explique pourquoi « Pourquoi les Arabes ne veulent pas en Syrie. Ils ne haïssent pas nos libertés, ils haïssent notre trahison de nos idéaux dans leurs propres  pays – pour le pétrole ».

    http://www.politico.eu/article/why-the-arabs-dont-want-us-in-syria-mideast-conflict-oil-intervention

    Allez, petits larbins européens, continuez à faire la vaisselle, à ramasser les assiettes cassées par l’affairé chef cuisinier.

    Le 3 mars 2016.

    Par DDS, il y a

    Les dommages collatéraux de la coalition internationale en Irak

    aerial view of city buildings during daytime

    Publié par Asma Mechakra – 24 Février 2016

    Les « dommages collatéraux » de la coalition internationale en Irak

    par Asma Mechakra

    En réponse à l’expansion de l’état islamique (EI) en Irak, dès août 2014, les Etats-Unis ont amorcé des raids aériens sur une zone de la province de Ninive, au nord du pays. Ils se sont étendus par la suite à d’autres territoires, avec la participation de la coalition internationale. Rafat Alzrari, journaliste irakien, nous fait part de la situation désastreuse : civils morts, risque de famine, destruction des infrastructures…

    Plus de 6700 raids auraient été menés par la coalition, faisant des centaines de victimes civiles. La responsabilité des pays est très difficile à engager car, à l’exception du Canada, les autres ne fournissent que très peu voire pas du tout d’informations concernant leurs frappes. Jusqu’à présent, la coalition n’a admis la mort que de 4 victimes civiles. Rappelons que le droit international interdit les attaques sans discrimination des personnes ou des objets civils, même si la zone contient des objectifs militaires, tout comme les attaques pouvant induire incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile. Nous avons contacté Rafat Alzrari, journaliste Irakien et directeur du média NRN news, un réseau de journalistes indépendants de la province de Ninive, pour faire le point sur la situation.

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, parlez-nous de NRN news.

    Fin 2013, avec des collègues journalistes, nous avons mis en place ce réseau pour diffuser les nouvelles de façon neutre, loin des lignes éditoriales imposées par les chaines télé et les journaux dans lesquels nous travaillions (très souvent, l’information était traitée en fonction de l’orientation politique de ces médias). Par manque de moyens, nous avons créé deux plateformes de diffusion (facebook et twitter) en attendant la mise en place d’un site internet. Après l’accélération des événements suite à la prise du Mossoul par l’EI, notre travail s’est concentré sur : la documentation des crimes commis par l’organisation contre les citoyens, le recensement des victimes des raids aériens de la coalition internationale, en plus de bulletins d’informations.

    Mossoul est la ville la plus bombardée par la coalition internationale. Un mot sur la situation dans cette ville ?

    Je tiens à tirer la sonnette d’alarme sur la faim et l’extrême pauvreté subies par la population civile de Mossoul. Selon nos sources, la ville vivra prochainement une famine (plus tragique que celle de Madaya en Syrie car entre 1,5-2 millions de personnes sont concernées), et ce pour diverses raisons : (1) Le gouvernement Irakien a arrêté de verser les salaires depuis plus de six mois (2) La ville est assiégée de tous les côtés et la route commerciale alternative a été intensivement bombardée, rendant l’approvisionnement en nourriture quasi impossible et conduisant à la flambée des prix (3) Elle empêche les habitants de quitter la ville et les utilise comme boucliers humains, mais aussi à cause de ses instructions et ses lois extrémistes qui interdisent plusieurs professions, faisant exploser le taux de chômage.

    Quelles sont les données en votre possession sur les victimes civiles des frappes aériennes menées par la coalition internationale contre l’EI ?

    Selon nos rapports (établis, entre autres, par nos propres correspondants au Mossoul), le nombre de morts civils des frappes aériennes de la coalition s’élève à 370 victimes (47 civils en 2014, 294 civils en 2015 et 29 civils en 2016) et plus de 400 blessés. Ces chiffres concernent la province de Ninive seulement.

    De nombreux médias arabophones (Al Ahram, Al Quds, RT arabic…), ont relayé une information relative à la mort de 28 enfants le 25 Novembre 2015 suite au bombardement de leur école au Mossoul par l’aviation française. La source de l’information provient d’un tweet de la chaine d’information allemande Deustche Welle sur le fil en arabe, qui l’attribue à un militaire Irakien du nom de Al Sabaaoui. Nous avons reçu un témoignage* niant ce nombre de morts. Quel sont les informations dont vous disposez ?

    Cette information a été diffusée le jour même du supposé bombardement alors que l’identité des avions ne peut être reconnue (étant impossible de le voir à l’œil nu), à part si c’est officiellement déclaré. Des demandes doivent êtres adressées aux commandants de la coalition internationale. Nous ne disposons d’aucun rapport sur un bombardement en cette date. Les attaques mentionnées dans le témoignage sont survenu plus tard, le 21 Décembre 2015. La coalition internationale a bombardé une maison se situant dans le quartier du 17 Juillet au Mossoul, près de la mosquée Barakat Al-Rahman et du marché s’étendant sur les deux côtés de la rue. Elle était utilisée par les membres de l’organisation de l’EI. Selon notre correspondant, 15 éléments de l’organisation et 20 civiles, dont des femmes et des enfants, ont été tués, en plus de 30 civils blessés. Les bombardements ont été perpétrés à une heure de pointe.

    Quelle sont les démarches légales entreprises par les familles des victimes ?

    Selon des informations fournies par des organisations humanitaires internationales ainsi que des fonctionnaires du gouvernement irakien, il n’existe aucune clause prévoyant l’indemnisation des victimes civiles des bombardements de la coalition dans l’accord de sécurité conclu entre la coalition internationale et le gouvernement Irakien. Les familles des victimes réclament des indemnisations au gouvernement Irakien. Si leurs démarchent n’aboutissent pas, ils nous ont informés qu’ils prévoient d’engager des poursuites contre les pays de la coalition concernés.

    Comment les habitants voient-ils l’avenir ? Pensent-ils que les frappes (occidentales et russes) viendront à bout de l’EI ? Ont-ils espoir dans les négociations sur la Syrie ? Un an et demi après la prise de la ville par l’EI, l’avenir est flou pour la population de Mossoul. Les gens ne croient pas que les frappes de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis ou de la Russie viendront à bout de l’EI. Cependant, les faits sont têtus : les gens constatent que les frappes de la coalition induisent plus de dommages dans les infrastructures et de pertes civiles qu’elles n’atteignent les éléments de l’organisation. La seule solution, à leurs yeux, serait une intervention terrestre qui mettrait fin à l’EI et à la mort lente qu’ils vivent, à la merci des terroristes et des missiles largués par les avions de la coalition. Quant aux négociations sur la Syrie, en dépit de leur importance et de leur étroite relation avec la situation en Irak et dans la région, elles ne suscitent pas un intérêt particulier pour la population, autant dire qu’ils n’ont aucun espoir dans ces négociations. Les gens sont conscients qu’ils payent le lourd tribut des jeux d’intérêts au Moyen-Orient impliquant les puissances internationales (Russie, Etats-Unis et Cie.) et régionales (Iran, Arabie Saoudite, Turquie et Qatar).

    Le gouvernement irakien est-il en mesure d’apporter une solution au conflit confessionnel ?

    Le gouvernement irakien est dans l’impasse : une situation financière difficile, des affaires de corruption qui l’éclaboussent de toutes parts, la guerre contre Daesh et les questions régionales, et pour compliquer le tout, il procède de nouveau à la restructuration des ministères. Difficile d’imaginer que la question confessionnelle soit une priorité, et quand bien même elle le serait, toutes les expériences précédentes ont prouvé l’échec des gouvernements irakiens successifs à résoudre le conflit sectaire et à avoir un vrai projet de réconciliation nationale. Le gouvernement actuel n’a pas les outils nécessaires pour atteindre cet objectif.

    Quelle serait donc la solution selon vous ?

    En ce qui concerne le gouvernement irakien et la situation en général, la solution sera complexe, difficile et longue, mais je vais essayer de résumer les points les plus importants à mon sens :

    1. Changer le système judiciaire irakien et le restructurer pour que le gouvernement puisse lutter contre la corruption.

    2. Nominer (Nommer) de nouveaux ministres, non pas sur le principe des quotas comme c’est le cas actuellement mais sur le principe de la technocratie et apporter des réformes structurelles dans tous les appareils de l’Etat.

    3. Recourir à des experts en économie irakiens et étrangers afin de résoudre la crise et de créer un plan d’action pour la mise en place d’un projet de développement stratégique afin de sortir de la dépendance au pétrole.

    4. Assurer la sécurité du pays et lutter contre le terrorisme en interdisant la possession d’armes et en éradiquant toutes les formes de milices armées et se basant sur les services de renseignement, plutôt que sur la politique de la terre brûlée.

    5. Refonder des institutions régies par les principes de transparence et d’intégrité pour venir à bout de la corruption politique et financière.

    6. Permettre la formation de régions autonomes afin de satisfaire les différentes composantes de la société irakienne, dans un cadre d’état central.

    7. trouver un terrain commun pour le dialogue entre les différents acteurs de la vie politique et faire des concessions pour parvenir à une solution en un temps record déterminé à l’avance.

    * Selon le témoignage d’une famille Irakienne locale :  » Il y effectivement eu un bombardement de la zone dite du 17 Tamouz (Juillet) et une école a bien été touchée ainsi qu’un complexe médical, des marchés et des logements de civils. Il n’y a pas eu ce nombre de morts parmi les enfants, mais il y a toujours des innocents parmi les victimes des bombardements. Plus exactement, la cible était un siège de Daesh où se tenait une réunion. Plus généralement, les bombardements ciblent actuellement les ponts, les maisons abritant des membres de Daech, les lieux de stockage d’arme, voire quelques fois, les voitures les transportant, surtout lorsqu’il s’agit de leurs chefs comme ce qui s’est passé dernièrement dans une rue du quartier El Mathna à Mossoul. Une voiture appartenant à Daech a été bombardée et des voitures civiles autour ont brulé faisant vingtaine de victimes civiles vs. une seule voiture de Daech avec tout au plus 5 personnes à bord. Les civils sont toujours beaucoup plus touchés ».

    Source : Investig’Action

    Par DDS, il y a