Conférence de Raphaël Tézé

Déjeuner-débat à Genève

(D&DS)

Saison 2023-2024

Vendredi 8 décembre 2023

au

6, rue de la Scie 1207 Genève

Nous aurons l’honneur de recevoir

Raphaël Tézé

Raphaël Thézé est titulaire d’un doctorat et d’un master en Neurosciences de l’Université de Genève et d’un bachelor en Neurobiologie de l’Université McGill (Canada).

Après plusieurs années passées en tant que chercheur pour les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) et le Campus Biotech (UNIGE), ainsi que coordinateur de projets événementiels pour diverses institutions, Raphaël Thézé a rejoint le Bureau de la Transformation Numérique en mars 2021, en qualité d’adjoint scientifique.

Il est en charge de la gestion et de la coordination du plan d’action de la Stratégie numérique de l’Université de Genève.

sur le thème

La conscience, l’âme et l’esprit à l’Université aujourd’hui.

11h45 Accueil

12h00 Repas

13h00 Conférence

13h30 débat

Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes

Soyez les bienvenu(e)s.

Catégories

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Afrique athéisme AVS burkina Faso chine constitution crime culture Dieu démocratie démocratie directe Ecrivain empire femme franc-maçonnerie Grand Genève guerre informatique islamisme jean-jacques Rousseau justice laïcité livre LPP Lybie management Marquis de la Fayette mobilité OTAN paix Pompeï progrès RBI religion réfugié sociologie société Suisse terrorisme Tombouctou train URSS vivre ensemble wokisme émigration

Conférence de Yves Mboda

Déjeuner-débat à Genève

Le 87ème déjeuner-débat de Dialogue & Démocratie Suisse

(D&DS)

Saison 2022-2023

Vendredi 14 octobre 2022

au

6, rue de la Scie 1207 Genève

Nous aurons l’honneur de recevoir

Yves MBODA

Yves MBODA

Passionné à la fois par la technologie et l’entreprenariat, sa carrière professionnelle a été construite autour de la création d’entreprises et la direction de projets d’innovations technologiques au sein d’organisations nationales et multinationales.
Il a débuté sa carrière de salarié comme ingénieur puis il a gravi les différents échelons avant d’intégrer le comité exécutif d’une grande organisation en Suisse.
D’autre part, il a également fondé et dirigé plusieurs startups technologiques, et a reçu divers prix d’innovation.
En parallèle, il a participé à la rédaction de plusieurs normes internationales, et poursuit des recherches dans le domaine de l’entreprenariat où il confronte la réalité de terrain aux guides pratiques d’une part, et aux recherches scientifiques d’autre part.

sur le thème

Du salariat à l’entreprenariat

11h45  Accueil

12h10 Repas

13h00 Déjeuner-débat

Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes

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Afin de faciliter les questions d’intendance, nous vous prions de bien vouloir confirmer votre présence au plus tard le 8 juin en cliquant sur le lien

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+41 22 735 09 09

+41 79 431 34 60

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Conférence de Yann Tegin

Déjeuner-débat à Genève

(D&DS)

Saison 2018-2019

Vendredi 12 octobre 2018

au

6, rue de la Scie 1207 Genève

Nous aurons l’honneur de recevoir

Yann TEGIN

Yann TEGIN

sur le thème

Les enjeux sociaux et économiques de la révolution digitale

Résumé

11h45  Accueil

12h10 Repas

13h00 Déjeuner-débat

Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes

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Pour approfondir

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Conférence de Edouard Mancini

Déjeuner-débat à Genève

Le ème déjeuner-débat de Dialogue & Démocratie Suisse

(D&DS)

Saison 2016-2017

Vendredi 12 mai 2017

au

6, rue de la Scie 1207 Genève

Nous aurons l’honneur de recevoir

Édouard A. MANCINI

sur le thème

Évolution au troisième millénaire


11h45  Accueil

12h10 Repas

13h00 Déjeuner-débat

Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes

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Pour approfondir

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Par DDS, il y a

Cosmologie-évolution-religion

a woman in a white dress holding a rose

Cosmologie, évolution et religion

Introduction

Ce matin, j’ai attentivement lu l’article de l’une de mes amies et consœurs écrivain que j’aime beaucoup, et dont l’article – que j’ai partagé sur mon mur – m’a particulièrement interpellé. Elle expliquait de quelle manière l’Evolution des micro-organismes primaires qui sont nés sur Terre suivent la loi darwinienne, et que Dieu n’a rien à voir avec ce processus d’émergence et de prolifération.

Son article est extrêmement pertinent, très bien documenté, n’en déplaise aux déistes convaincus. Les spécialistes en ont désormais les preuves scientifiques.

Cosmologie

Ils savent que les premières briques qui donneraient des centaines de millions d’années plus tard naissance aux cellules originelles permettant aux premiers êtres unicellulaires d’apparaitre, sont issues du heurt de comètes sur notre planète il y a environ 4,5 milliards d’années. De même, ces comètes renfermaient, autour de leur noyau, des amas de glace – de l’eau donc – ; ce sont eux qui ont infecté notre planète de ce qui permettra à l’eau d’y pulluler. Il faudra cependant attendre des centaines de millions d’années, là aussi, pour que cela soit possible ; le temps que la masse terrestre née des concentrations de gaz, de roches en fusion, etc. refroidissent progressivement. De la même manière que toutes les autres planètes possédant un noyau de matière brute du Système Solaire. Le même procédé s’est reproduit au sein de l’ensemble des systèmes stellaires possédant des planètes partout dans l’univers. Comme la chute de météorites, de comètes, et autres débris stellaires nés au même moment – ou à peu près – que la naissance de l’Univers ; ou plutôt durant les premiers milliards d’années d’existence de celui-ci.

Ces comètes et ces astéroïdes n’ont cessé de bombardé la Terre jusqu’à ce que sa croute soit solide, et que son noyau soit assez refroidi afin de permettre à la vapeur d’eau issue de ces comètes, de se transformer en eau liquide. C’est au sein de cette eau liquide que les briques du vivant originelles ayant engendrés les premiers êtres unicellulaires sont apparus. Puis, ont commencé à proliférer, à s’agglomérer afin de se défendre, de se nourrir, et de se reproduire.

Tout ce processus est relativement bien connu des scientifiques spécialistes de la naissance de la Terre. Il suffit de s’informer des articles ayant traits à ce sujet dans des revues qui y sont consacrées, en visionnant des documentaires de vulgarisation scientifique expliquant ces faits, ou, tout simplement, en cherchant via des moteurs de recherches sur Internet tout ce qui a trait à ce thème à la fois passionnant et fascinant.

Ce processus, je le répète, parce que c’est important pour la suite, s’est reproduit partout dans l’univers. Notre planète, notre Système Solaire – qui n’est qu’un des milliards de milliards de systèmes tournant autour d’une étoile de la même dimension dispersé dans le cosmos, n’a rien d’exceptionnel. Il n’est ni plus gros, ni plus important, ni plus différent, que n’importe quel autre. Il est, d’après les astronomes les plus en pointe, des plus commun. Une des preuves de ceci est qu’avec les instruments permettant d’explorer l’espace très lointain que sont les télescopes à notre disposition actuellement, nous découvrons régulièrement de nouveaux systèmes planétaires semblables aux notre. Nous découvrons également des planètes situées à la même distance de leur soleil qu’est la Terre du notre de plus en plus souvent. Et si l’on suit la référence qu’est notre planète, elles se sont probablement constituées de la même manière.

Donc, la Terre n’a rien de remarquable en soi. Il est fort probable, vu que des comètes et des astéroïdes portant les briques primaires de la vie s’y sont échoué, que le même processus ce soit répété ailleurs. Le nier est nier la plus élémentaire des évidences. En outre, grâce aux sondes spatiales parties survoler les autres planètes de notre système solaire, ainsi que de leurs satellites, nous savons désormais que de l’eau liquide se cache peut-être sous les amas nébuleux remplis de gaz de quelques-uns de ceux-ci. Nous savons que jadis, il y des centaines de millions d’années, voire davantage, de l’eau s’écoulait sur Mars. On en voit très aisément les restes de canyons ou de mers en l’observant. Et son pôle, ainsi que son sous-sol, en cache très probablement.

Or, et en ce qui concerne Mars notamment – qui est presque la sœur jumelle de la Terre, et dont le processus d’évolution a été le même qu’elle à un moment donné -, si de l’eau y a existé, pourquoi des micro-organismes unicellulaires tels que ceux qui ont fécondé notre planète, ne s’y sont-ils pas déployés ? C’est l’une des nombreuses questions à laquelle tentera de répondre la mission humaine qui doit se rendre sur Mars à l’horizon 2030 vraisemblablement.

Evolution

En partant de ce principe, donc, ce processus évolutif s’est fait de manière aléatoire. En fonction des planètes sur lesquelles se sont écrasées comètes et planétoïdes porteurs des rudiments originels de briques de la vie nés durant les premiers temps de l’expansion de l’univers. Personne, nul Dieu, ou autre, n’a choisi notre planète en particulier, pour porter la vie, et aboutir finalement à l’espèce humaine. Et quand je dis « finalement », ce n’est que ce qui concerne la période actuelle de l’Histoire de celle-ci. Nous savons encore, au vu des calculs des astrophysiciens ayant ausculté notre Soleil, que celui-ci est à la moitié de son existence environs. Lorsque celui-ci se transformera en supernova dans le but de consommer ses ultimes ressources énergétiques, il grandira démesurément. Il dévorera toutes les planètes du Système Solaire au cours de son ultime expansion. Avant de se métamorphoser en Géante Rouge. C’est un phénomène que les astronomes observent régulièrement ; ainsi que nous lorsque la nuit, nous levons les yeux vers le ciel. En effet, les étoiles les plus brillantes que nous y voyons, en sont parfois.

Or, si tout ce processus que je viens de décrire brièvement est quelque chose d’ordinaire, de commun, la main de Dieu est inutile pour l’avoir favorisé. Il est surtout fortement probable que des millions d’autres espèces vivantes, et intelligentes pour certaines, pullulent aux quatre coins du cosmos. Et qu’en fonction des prédispositions et de l’évolution de telle ou telle planète, d’autres civilisations, parfois moins intelligentes, parfois plus intelligentes, que la nôtre, y aient été engendrées.

En observant ce qui s’est passé sur Terre durant les centaines de millions d’années où la vie s’est développée, nous savons que plusieurs grandes extinctions ont eu lieu. La plus récente, et la plus connue, est celle qui s’est déroulée il y a 65 millions d’années. Un astéroïde de plusieurs kilomètres de diamètre s’est abimé dans le Golfe du Mexique. L’impact a été si important, qu’il a provoqué raz de marée, éruptions volcaniques en cascade, rejetant des milliards de milliards de tonnes de poussières dans l’atmosphère durant plusieurs centaines d’années. Il a engendré un réchauffement planétaire global, l’extinction des dinosaures, de la grande majorité des êtres vivants de plus de vingt kilos. Seuls de rares espèces, dont le plus lointain ancêtre marsupial de l’Homme et des espèces mammifères actuelles, ont survécu.

Religion

Personnellement donc, si Dieu existait, je ne le vois pas choisir ce moment précis, par exemple, pour exterminer près de 90 % de sa création afin de tout recommencer à zéro ; de la même manière que les autres extinctions massives précédentes, juste parce qu’il a décidé que c’était ainsi que ce devait se faire pour que l’Homme puisse émerger une soixantaine de millions d’années plus tard. Comme je ne le vois pas propulser aux quatre coins de l’univers des comètes porteuses des briques fondamentales de la vie, pour qu’il n’y ait que celles percutant la Terre susceptible d’être, beaucoup plus tard, génératrices d’être unicellulaires, puis multicellulaires, etc. Si Dieu était présent à chaque étape de ce processus, il n’aurait pas choisi le chemin le plus simple afin d’aboutir à notre espèce.

Et une fois encore, quand je dis « aboutir », c’est un euphémisme. En effet, l’Homme n’est pas l’aboutissement de la vie, et encore moins de la vie intelligente. Il est évident que l’espèce humaine n’est qu’une espèce parmi d’autres. C’est celle qui domine la Terre aujourd’hui, comme la race des dinosaures est celle qui a dominé le monde pendant près de 200 millions d’années, jusqu’à son extinction il y a 65 millions d’années. Et il est fort probable, que d’une manière ou d’une autre, une autre espèce nous succédera tôt ou tard.

Car nous ne sommes que de passage ici-bas, que nous le voulions ou non, que nous l’acceptions ou non. L’Homme n’est pas le point final de l’Evolution ; il n’en n’est qu’un de multiples maillons. Il est issu des bouleversements, des transformations, des disparitions et des apparitions des espèces qui l’ont précédé. Et nul doute que ce qui a eu lieu sur notre planète, s’est reproduit sous des formes extrêmement diverses et variées un peu partout dans l’univers. Un processus commun, naturel, qui n’a rien d’improbable ou d’extraordinaire.

Le problème que pose ce phénomène, en fait, est qu’en s’appuyant sur la notion d’un Dieu créateur de toutes choses, l’Homme se considère comme le nombril de l’Univers. Il ne se réfère qu’à lui, qu’à ce qu’il considère comme des concepts faisant de lui le sommet de l’échelle de l’évolution voulue par une puissance supérieure. Considérer que la vie, que l’Evolution, ne sont que processus commun, qui se sont multiplié depuis longtemps aux quatre coins du cosmos, anéantit l’aura de suprématie qu’il chérit tant. Car nous ne nous y trompons pas, l’Homme est fier, orgueilleux d’être au sommet de la chaine des espèces vivantes. Souligner qu’un être divin a élaboré un plan pour qu’il apparaisse renforce ses prédispositions à dominer la Nature, les autres membres de son espèce, les espèces végétales ou animales. Comme s’il avait l’autorisation de Dieu de soumettre comme bon lui semble, puisque son Créateur lui en a donné le pouvoir et le droit.

D’ailleurs, si l’on se réfère aux Saintes Ecritures, Dieu a plusieurs fois détruit l’Humanité parce que celle-ci avait suivi un mauvais chemin ; un chemin qui n’était pas celui que Dieu avait choisi pour elle. Exemple : Adam et Eve, le Déluge, Sodome et Gomorrhe me viennent immédiatement à l’esprit. Si on suit cette même logique divine, il y a longtemps que Dieu aurait dû exterminer la civilisation humaine actuelle, au vu des erreurs – des fautes – qu’elle commet ; que ce soit au nom de Dieu, ou pour d’autres raisons. Après la Première et la Seconde Guerre Mondiale, Dieu aurait dû la foudroyer sur place, après toutes les horreurs qui y ont été commises. Dans les Saintes Ecritures, il en a fallu beaucoup moins pour que Dieu intervienne et n’élimine l’Homme de la surface de la Terre. Parce que si l’on suit ce principe, le réchauffement climatique actuel engendré par l’Homme du fait de sa surexploitation de notre planète, est la volonté de Dieu. Daesh et cette Troisième Guerre Mondiale actuelle est la volonté de Dieu, puisqu’ils appartiennent au processus évolutif de l’Homme voulu par Dieu depuis la Nuit des Temps. Cela veut aussi dire que nul, en ce monde, n’a son libre arbitre, que tout est prédéterminé à l’avance depuis bien avant l’apparition de la vie sur Terre par Dieu. Que le mariage d’untel, l’emploi, d’un autre, la famine en tel endroit, le tremblement de terre, Tchernobyl, le 11 Septembre, pour des exemples récents, ne sont le fait de l’Homme, mais le fait du choix de Dieu. Cela s’inscrit dans le cadre de la volonté divine depuis l’origine de l’Univers. Nous ne serions que des marionnettes, en fait.

On voit très vite les limites de ce système de pensée. Il s’agit de déterminisme. J’irai même plus loin, quand on y réfléchit : le fait que je ne crois pas en lui, est donc la volonté de Dieu. J’avoue franchement que c’est tout à fait incohérent, sans fondement, et dénué de sens, de raison, et d’intelligence. Trop simple, trop facile. C’est ne pas assumer les responsabilités que sont les nôtres, de nos fautes, de nos erreurs, de nos monstruosités ; puisque c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. Je dirai même davantage ; de la part de celui qui croit à ce genre d’ineptie, c’est de la lâcheté. Une lâcheté de ne pas assumer ce qu’il est, ses actes, ses désirs, etc.

Dans d’autres articles, j’ai décrit à de nombreuses reprises les raisons pour lesquelles Dieu ne peut pas exister. Celle que je viens de décrire est essentielle dans ce cheminement qui est le mien. Elle vient compléter celles que j’ai développées à plusieurs occasions dans d’autres articles. La différence, cette fois, c’est que, non seulement les preuves montrent que Dieu n’est pas derrière tout ceci, mais qu’aussi, Dieu est le prétexte le plus judicieux à notre nombrilisme, à notre égoïsme, à notre désir de suprématie. Ce qui nous rends, en tout cas, à mes yeux, encore plus mesquins, insignifiants, affligeants, en tant que Race dominante.

Vivement qu’une autre, différente – pas supérieure, juste différente – vienne nous remplacer. Ou qu’à force d’explorer l’univers, qu’à force d’évolution technologique, scientifique, en matière de connaissances dans tous les domaines, on nous force à ouvrir les yeux. On nous réveille de cette léthargie qui nous fait nous reposer sur un Dieu omniscient et tout puissant. On balaie toutes ces certitudes d’être supérieurs aux autres, en nous faisant reconsidérer notre position qui est, comme ces quelques brèves et succinctes explications cosmologiques viennent tenter de le démontrer : nous ne sommes qu’une espèce commune, parmi les milliards d’autres pullulant à travers l’univers. Notre planète est, elle aussi, commune a beaucoup d’autres. Et Dieu n’a rien à voir avec le fait que nous soyons là aujourd’hui ou pas. Car Dieu n’est, après tout, comme le prouvent les Textes Saints, qu’un concept humain, et uniquement humain pour donner une explication cohérente, satisfaisante, à ce qui nous est étranger. A ce que notre intelligence « moyenne » est capable d’appréhender, et de comprendre de l’Univers et de son fonctionnement…

Dominique Capo

Par DDS, il y a

Les dix stratégies de manipulation de masses

Publié par Alexandre Lecouillard -12 Janvier 2016

Les dix stratégies de manipulation de masses

BY ALEXANDRE LECOUILLARD · 1 JUIN 2015

shallow focus photography of man in white shirt

1/ La stratégie de la distraction

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.


Par DDS, il y a

Quand le handicap est porteur de génie

brain, mind, psychology

Quand le handicap est porteur de génie…
Si vous ne connaissez pas encore Daniel Tammet, retenez désormais ce nom. Ses exploits, dans le domaine de la mémoire et des calculs mentaux très complexes l’ont fait considérer par les médias comme un homme-ordinateur. Car l’apparition d’un documentaire éponyme établissait  qu’il  manie des prodiges mathématiques. Pour casser cette image uniquement cybernétique, il a écrit ses mémoires, en 2007. «Je suis né un jour bleu». Cette autobiographie a tout de suite été un best-seller, traduit en dix neuf langues. Car cet homme atteint du syndrome d’Asperger* narre son enfance un peu bizarre, mais somme toute heureuse au milieu d’une nombreuse fratrie. Puis ses premiers émois amoureux et, surtout, les expériences effectuées par des chercheurs en neuroscience du monde entier. Lesquelles font dire aux scientifiques qu’il est la pierre de Rosette de l’autisme. Car il Daniel Tammet a la particularité de faire la synthèse de ce qu’il ressent et de pouvoir l’exprimer. De manière non seulement intelligible mais belle sur le plan littéraire.
Dans ce premier livre, Tammet explique qu’il n’est pas obligé d’effectuer mentalement les calculs les plus complexes. Car les solutions lui apparaissent comme autant de paysages qu’il n’a plus qu’à observer. Ce qui est une notion développée en synesthésie.
En tous cas, son premier livre, à bousculé ses habitudes. Il a désormais trouvé sa véritable voie dans le travail d’écriture.
Aussi, en 2009, il dédie son deuxième livre, «Embrasser le Ciel Immense (Editions Les Arènes), à la beauté qui sommeille en chaque esprit». S’appuyant à la fois sur ce qu’il perçoit « de l’intérieur » et sur les expériences scientifiques les plus récentes, il fait un état des lieux des connaissances actuelles sur le cerveau. Remettant en cause nombre d’idées sur le «lt QI» et l’intelligence il préconise des méthodes personnelles pour apprendre plus facilement une langue étrangère ou pour mieux comprendre les mathématiques. Il s’interroge  également sur le futur de l’esprit humain. Il démontre, surtout, qu’il est possible d’établir des passerelles entre les capacités du cerveau d’un savant-autiste et celui d’une personne lambda. Car il est réducteur de toujours les opposer. Cet ouvrage séduit par le fait qu’il est explicite et ne se réfugie pas dans l’abstraction. Car Daniel Tammet a quelque chose d’un petit Prince, qui s’exprime comme s’il décrivait   la Terre depuis une autre planète,  ce qui serait un gage d’objectivité.
Le 17 janvier 2013, il publie son troisième livre L’Éternité dans une heure, une initiation à la poésie des nombres.
Considéré par d’aucuns comme une sorte de Rimbaud, non seulement de la mathématique mais aussi des lettres. En tous cas par de nombreuses personnalités, dont Jacques Chirac, Amélie Nothomb, Jean d’Ormesson, Claude Lanzmann, Bernard Pivot, Sempé, Max Gallo et Bernard Pivot  le tiennent pour  le plus génial de nos contemporains.
En tous cas, ses capacités de calcul et de mémorisation sont à des années lumière d’un citoyen lambda: Il parle une douzaine de langues. Dont l’islandais, qu’il a appris en moins d’une semaine. Il a battu, en 2004, le record d’Europe de récitation des décimales du nombre π (pi) –elles sont vingt deux mille cinq cent quatorze!- de manière ininterrompue, en cinq heures et neuf minutes. Ceci sans commettre une seule erreur!
Ce génie, qui écrit avec autant de talent et de précision qu’il calcule, y ajoute la poésie. Et l’humour. Car c’est sans doute ce qui lui fait regretter que, dans les écoles, on n’enseigne que les premières décimales du nombre de pi. «C’est comme si –dit-il– l’on apprenait seulement trois ou quatre mot de Molière». Or Molière est très important pour ce britannique qui vit à Paris et a choisi de se faire naturaliser français avant d’épouser son compagnon.

*syndrome d’Asperger:

Le syndrome d’Asperger est un trouble du spectre autistique qui se caractérise par des difficultés significatives dans les interactions sociales, associées à des intérêts restreints et des comportements répétés. Le langage et le développement cognitif sont cependant relativement préservés par rapport aux autres troubles du spectre autistique. Bien qu’elles ne soient pas retenues pour le diagnostic, une maladresse physique et une utilisation atypique du langage sont souvent rapportées. Ce syndrome a été nommé après les travaux du pédiatre autrichien Hans Asperger qui décrit en 1943 des enfants chez lesquels on constate un déficit de les techniques d’imagerie cérébrale n’ont pas identifié de phénomène pathologique commun évident.
Lorsque le diagnostic est établi, une prise en charge pluridisciplinaire avec différentes techniques complémentaires est proposée. Cependant, l’efficacité de certaines interventions est difficile à estimer car les données sur le sujet sont encore limitées.
La prise en charge est centrée sur les thérapies comportementales, qui se concentrent sur des déficits spécifiques : capacités de communications faibles, routines obsessionnelles et répétées, maladresse physique . La plupart des enfants s’améliorent quand ils deviennent adultes, mais des difficultés sociales et de communication peuvent persister.
Certains chercheurs comme Simon Baron-Cohen et des personnes atteintes du syndrome d’Asperger ont posé la question de savoir si le syndrome d’Asperger doit être considéré comme une différence plutôt que comme un handicap qu’il faut traiter ou guérir.
Les limitations handicapantes, socialement en particulier, sont associées à une singularité qui se révèle parfois être une compétence exceptionnelle.
Note: En dehors du génie Daniel Tammet que je viens d’évoquer, les amateurs de mathématiques ont intérêt à consulter les site www.chaos-math.org sur lequel Aurélien Alvarez, Etienne Ghys et Jos Leys démontrent que l’apparent chaos du monde obéit à un ordre mathématiquement explicable.


Nicolás Muñoz de la Mata

Conférence de Jeremy Lack

Déjeuner-débat à Genève

(D&DS)

Saison 2012-2013

Vendredi 5 octobre 2012

au

6, rue de la Scie 1207 Genève

Nous aurons l’honneur de recevoir

Jeremy Lack

Jeremy LACK

Jeremy Lack est un avocat indépendant, spécialisé dans la résolution de conflits, la propriété intellectuelle, les questions relatives au droit des sociétés ainsi qu’à la gouvernance.  Il est membre du comité d’experts de JAMS International et un médiateur certifié de l’Institut International de la Médiation (IMI) et. 
Il est également conseiller juridique de l’étude Pearl Cohen Zedek Latzer LLP à New York, Barrister anglais auprès de Quadrant Chambers à Londres ; et il enseigne à l’Ecole Polytechnique de Lausanne et à l’Université de Genève (Haute Ecole de Commerce). 
Jeremy Lack est le co-fondateur de Medabiotech, société de création de PME dans le secteur des Sciences de la Vie , qui a créé plus d’une douzaine de start-up dans ce secteur. Me Lack est avocat diplômé en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis (New York et USPTO) et inscrit au barreau de Genève en qualité d’avocat étranger. 
Après avoir obtenu son Baccalauréat International à l’Ecolint (LGB) en 1984, il a étudié le droit et les sciences physiologiques à Lincoln College, Oxford, et a obtenu des diplômes en droit européen de la concurrence et en droit comparatif de droits d’auteur au King's College à Londres. Il a vécu et travaillé en France, en Angleterre et aux Etats-Unis.

sur le thème

La Neurobiologie et ses applications à la médiation et à la négociation

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12h10 Repas

13h00 Déjeuner-débat

Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes

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