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Dans ce chantier vous trouverez des documents d'étude en relation avec les thèmes de la Commission CULTURE
Bonne lecture !!!
"Nul ne songerait en Occident à contester la démocratie pour instituer une autre forme de régime : dans son principe, la démocratie est aujourd'hui indiscutable et triomphante. Et pourtant au nom de ce principe même, on reproche à son fonctionnement de n'être pas assez 'démocratique'. Le système représentatif est en crise, comme en témoignent la dépolitisation croissante des citoyens, la montée de l'abstention, la défiance envers le discours politique, le sentiment d'éloignement vis à vis des institutions. Notre monde change : le rôle croissant de l'économie y réduit l'influence du politique, la société civile s'autonomise et se fragmente en une somme d'individus défendant leurs intérêts particuliers, le sens du collectif tend à se perdre, les affrontements idéologiques traditionnels qui fondaient les identifications partisanes se diluent, la séparation s'efface entre sphère publique et sphère privée. Au coeur de ces mutations, la démocratie fait l'objet de revendications croissantes : protection individuelle, reconnaissance de droits nouveaux, participation plus directe à la décision politique, prise en charge des questions économiques, sociales, sociétales... Face à ces transformations, à ces remises en cause, où va notre démocratie ? Comment se répartissent les rôles entre société civile et institutions politiques? Quel impact ont les médias, les sondages, l'opinion ? Une nouvelle citoyenneté doit-
Informations complémentaires
L'effacement du politique : pouvoir informe et société victimaire, par Jean-
La réinvention démocratique, par Patrick Savidan, maître de conférences en philosophie à l'Université de Paris IV -
Le multiculturalisme contre la diversité, par Alain-
Existe-
Jean-
« (La laïcité c'est lorsque) les Etats se déclarent incompétents en matière de religion et les religions se déclarent incompétentes en matière de politique »
Philippe Barbarin, archevêque de Lyon
« A la différence de la santé ou de l'intelligence, la spititualité n'est pas quantifiable »
« La véritable lumière vient de l'ultime, au delà de la mort »
Richard Wertenschlag, Grand Rabbin de Lyon
« Tu aimeras ton prochain comme toi-
« Si tu veux apprendre, pars, parcours le monde, cherche la lumière, mais avec l'exemplarité d'un maître »
« Le rôle de l'homme est d'améliorer son comportement »
Azzedine Gaci, président du Conseil Régional du Culte Musulman (Rhône-
« L'islam est à la fois l'intelligence des textes et du contexte »
« Les textes fondateurs doivent s'exprimer dans le respect des lois de la République »
"La prière est comprise comme un souvenir de Dieu "
« Le port de la burqa n'est pas un précepte musulman »
Joël Rochat, président de l'Eglise Réformée de Lyon
« Il n'y a que de laïcs chez les protestants, nous sommes tous le peuple face à Dieu »
« Nous sommes fréquemment consultés par les politiques »
« Les protestants ont défendu la loi de 1905 (sur la laïcité) »
« Je suis fier que les protestants aient pris position pour la liberté des femmes, pour la contraception, pour que l'Algérie soit algérienne (...) nous avons fait notre boulot de citoyen »
Source:
Pierre Gandonnière
Dans un de ses derniers séminaires au Collège de France, Roland Barthes a fait la défense et l’illustration du Neutre. Il revendiquait le droit de ne pas prendre position dans tous les conflits, de ne pas forcément vouloir se déclarer de droite ou de gauche, homo ou hétéro, pour ceci ou contre cela. Il pointait le goût irrépressible des humains pour le pugilat, les oppositions faciles, le conflit, qu’il appelait aussi agon.
Il trouvait que ce goût était particulièrement marqué chez les Français, friands des joutes verbales, bagarres, débats contradictoires, émissions de télévision houleuses, affrontements de toutes sortes.
A l’époque, je trouvais la neutralité de Barthes dangereusement quiétiste ; aujourd’hui, j’en comprends la sagesse.
Certes, il faut des luttes, des engagements, des empoignades ; les gens doivent se battre pour leurs droits et je suis prête, quand il le faut, à faire partie des « gens », à m’expliquer publiquement pour défendre telle cause qui me paraît importante ; je le fais en tant que citoyenne, parce que les conditions de vie dans les prisons de ce pays me semblent inadmissibles, ou parce que certaines guerres me semblent encore plus injustes que d’autres, ou parce que je ne veux pas que l’on dépense l’argent de mes impôts pour constituer un « bouclier anti-
« Kryptos », l’œuvre d’art codée du siège de la CIA
Avant l’inauguration de son quartier général en Virginie, en 1990, la CIA avait lancé un concours -
L’agence du renseignement extérieur américain avait laissé toute liberté aux artistes.
Le cahier des charges tenait en une idée : l’œuvre devait « générer des sentiments de bien être et d’espoir ». Le projet du sculpteur Jim Sanborn fut retenu. Il a inscrit quatre phrases, avec l’aide d’un cryptographe de la CIA à la retraite, sur un grand mur incurvé en granit. C’est une œuvre mais aussi un casse-
Trois d’entre elles ont été décryptées durant les années 1990. Mais la quatrième, intitulée « Kryptos » (« cache», en grec), comportant une centaine de caractères, s’est avérée rétive aux tentatives des spécialistes les plus assidus. Un peu comme les fameux codes des Indiens Navajos utilisés par l’armée américaine pendant la seconde guerre mondiale et qui se révélèrent impossibles à casser pour tous ses adversaires. Jim Sanborn a toujours assuré que « Kryptos » n’était pas plus difficile à percer que les trois autres phrases. Mais personne n’y est parvenu en vingt ans. Au point que l’affaire, sans atteindre la gloire du dernier théorème de Fermat, est devenue une légende pour un cercle croissant d’initiés. Et une source d’inspiration pour littérateurs en veine de théâtralité facile. Ainsi, Dan Brown l’introduisit dans son Da Vinci Code.
Code d’accès au Graal
Depuis des années, des aficionados de « Kryptos » écrivaient à M. Sanborn pour lui exposer leurs hypothèses et découvertes, parfois agrémentées de dizaines de pages d’équations, et pour l’interroger : Sont-
Le sculpteur aurait pu en sourire. Car son énigme a été décrite de mille façons par ceux qui cherchent la clé de la compréhension de l’univers : elle recèlerait le code d’accès au Graal, d’anciens secrets maçonniques, voir la lecture de Nostradamus.
Or Jim Sanborn en a un peu assez. Loin de flatter la vanité du sculpteur, cette notoriété suscita en lui une contrariété croissante. En rationaliste malgré lui, il déclara au New York Times : « Quiconque possède un secret détient une position de force, même lorsque ce secret est trivial ». Certains doutent même qu’il connaisse la réponse, le sculpteur a fini par craquer. Toujours au New York Times, il confie qu’il a 65 ans et qu’il ne veut pas attendre «encore des décennies » avant qu’un petit génie brise enfin son code.
En fin de semaine dernière, il a livré pour la première fois un indice : les six caractères allant du 64ème au 69ème, sur les 97 de « Kryptos », à savoir NYPVTT, signifient BERLIN.
Il reste 91 caractères à décrypter. Mais il est possible, comme il l’avait fait pour les trois autres phrases, que M. Sanborn ait introduit une ou deux « erreurs » : signes qui dérogent au code ou coquilles.
Et maintenant, au travail !
Papier de Sylvain Cypel, correspondant du « Monde » à New-
Le Monde du 27 novembre 2010.
Transis par votre serviteur N.M.M.