Le ème déjeuner-débat de Dialogue & Démocratie Suisse
(D&DS)
Saison 2019-2020
Vendredi 14 février 2020
au
6, rue de la Scie 1207 Genève
Nous aurons l’honneur de recevoir
Geneviève BRUNET-LOOSLI
Journaliste, diplômée Science Po Paris, Correspondante en Suisse romande des Éditions EPAS – Prévoyance Professionnelle et Assurances Sociales
sur le thème
Réforme du système de retraites suisse: les projets en discussion
Depuis 20 ans, toutes les réformes proposées pour l’AVS ou la LPP ont été rejetées: soit par le parlement, soit par la population. Dernier refus en date: le peuple a rejeté en septembre 2017 le projet Prévoyance 2020 qui prévoyait des adaptations dans le 1er et le 2ème piliers, en visant le maintien du niveau global des rentes. Depuis, les partenaires sociaux – mandatés par le Département fédéral de l’Intérieur – ont préparé un projet de réforme de la LPP ; parallèlement, le Conseil fédéral planche sur le projet AVS 21, tandis que d’autres propositions ont été avancées tant pour réformer l’AVS que le 2ème pilier. A priori, réformer est urgent : la longévité augmente, les baby boomers atteignent l’âge de la retraite et les rendements financiers des caisses de pensions sont moins florissants que durant les années 90.
Résumé
×
Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes
Rédacteur en chef de Radio Zones 93,8 FM et www.radiozones.com. Président de l’Association de la Presse Etrangère en Suisse et au Liechtenstein (APES) Co-auteur de « Rwanda, l’honneur perdu de l’Eglise » (Ed. Golias, 1999)
sur le thème
RWANDA 1994, la face cachée du génocide ?
Le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 a des racines profondes dans l’histoire rwandaise. Il a malheureusement réussi, puisque peu ont survécu. On en connaît les causes qui reposent sur l’impunité des auteurs des massacres depuis des décennies : un blanc-seing ferré par une idéologie coloniale et la présence d’une église catholique fortement imprégnée d’anticommunisme. Si la France a soutenu le régime dictatorial rwandais les années précédant le génocide de 1994, y compris celui des autorités génocidaires, d’autres acteurs en ont préparé le terrain depuis longtemps et ont étroitement collaboré avec elle. Il serait temps que leurs responsabilités soient reconnues vingt-cinq ans après les faits, avant que les derniers survivants du génocide ne disparaissent.
Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes
Administrateur PME, enseignant, Conseiller municipal à Pregny, Député au Grand Conseil, ancien délégué et chef de mission au CICR
sur le thème
Les énormes travaux d’extension de Cornavin sont-ils nécessaires ?
Sous la pression du mouvement pour sauver le quartier des Grottes, l’État planifie une extension de la gare en sous-sol avec des nuisances considérables qui devraient durer 12 années. L’ensemble du projet de l’État coûterait 4,7 milliards et ne connecterait le Léman Express à l’aéroport qu’en 2045. Une autre solution existe. Elle était soutenue jusqu’en 2011 par l’État, la Confédération, les CFF et la Ville. Abandonnée sans explication, cette alternative rendrait inutiles les travaux de Cornavin, pour une somme d’un milliard seulement. Comment et pourquoi en est-on arrivé là ?
Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes
La conférence aura pour objectif de flâner autour et au long de cette pensée dynamique. Elle ne peut se limiter aux frontières stériles de la rationalisation. Ainsi, permettra-t-elle de stimuler le for intérieur et essayer de sortir des paramètres de référence établis par l’humain pour le confort de ses illusions.
Pour ce, elle peut s’avérer dérangeante pour quelques-uns et enrichissante pour les autres. Surtout et dans le même de loyauté, elle ne prônera aucune vérité absolue et n’apportera point de réponses aux questions métaphysiques, mais essayera de libérer l’humain de son besoin destructeur et obsessionnel de réponses afin de vivre avec la beauté des questions.
11h45 Accueil
12h10 Repas
13h00 Déjeuner-débat
Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes
Docteur en sciences de gestion (dir. Pr. Peretti), HDR en sciences humaines et sociales-SIC (dir. Pr. Lardellier), MBA de Reims Management School (NEOMA Business School), Richard Delaye est un fervent défenseur de la Francophonie (AGRH) et des valeurs qu’elle véhicule. Il a toujours cherché à mettre en place des dispositifs de formation innovants en sciences de gestion visant au développement des talents en Afrique, en Chine en Suisse et en France tout en poursuivant son travail d’écriture sur le sacré et les générations (Y et Z). Afin d’être cohérent avec son activité de professeur-chercheur, il veille à publier régulièrement. Vous pouvez retrouver ses publications sur Cairn.
sur le thème
Les liens intergénérationnels
Le lien intergénérationnel décrit la relation tissée entre des personnes d’âges différents, reposant sur la transmission d’expérience et de savoirs via l’échange. Ce lien renforce les relations familiales, la solidarité locale et fait circuler le savoir et les compétences au sein du monde du travail.
Bientôt, 25% des collaborateurs sur le marché de l’emploi seront issus de la génération “Y”, “les 20-30 ans” qui ont grandi avec les nouvelles technologies et des valeurs qui leur sont propres. Puis viendra la génération “Z”, celle de vos jeunes apprentis.
Comment faire travailler cette tranche de la population active avec des collaborateurs seniors ? En tant que manager, comment tirer le meilleur parti de cette diversité en favorisant le rapprochement et la coopération entre des personnes qui ne voient pas le monde de la même manière ?
Cette conférence sera tenue par le Dr. Richard Delaye, directeur de la recherche et de l’innovation du Groupe IGS, leader français de l’enseignement supérieur privé et doyen de l’Université professionnelle d’Afrique dont il est un des co-fondateurs. Fervent défenseur de la Francophonie et des valeurs qu’elle véhicule, ses activités professionnelles visent à mettre en place des dispositifs de formation innovants dont la finalité est le développement des talents en Afrique, en Chine en Suisse et en France. Auteur de nombreux ouvrages et articles, ses axes de recherche portent sur les liens intergénérationnels ainsi que sur les questions liées au sacré, au sensible et au symbolique dans les organisations.
11h45 Accueil
12h10 Repas
13h00 Déjeuner-débat
Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes
Responsable des relations extérieures de l’Aéroport de Genève
Sébastien Leprat est né en 1971 dans la région parisienne. Il est double national Franco-Suisse.Il a étudié le droit et les sciences politiques à La Sorbonne à Paris et a obtenu un Master de l’Institut des Hautes Études en Administration Publique de Lausanne. Il a par ailleurs effectué le cycle des Hautes Études Européennes de l’Ecole Nationale d’Administration de Strasbourg.
Après avoir travaillé en Haute Savoie en qualité de Secrétaire Général de la commune de Marnaz, il se rapproche de la Suisse, pays de sa femme. Il a travaillé tout d’abord à Berne comme collaborateur du Parti Libéral-Radical Suisse, de 2000 à 2007. Par la suite, il est devenu collaborateur personnel de Madame Éveline Wildmer-Schlumpf, Conseillère Fédérale en charge du Département de Justice et Police. Par la suite, de 2009 à 2013, il a occupé le poste de Secrétaire Général du Département de la Sécurité et de l’Environnement du Canton de Vaud avant de retourner à Berne en juin 2013 où il collabora étroitement de nouveau avec Madame Wildmer-Schlumpf, au sein du Département Fédéral des Finances.
Depuis septembre 2016, Monsieur Leprat est le Responsable des Relations Extérieures de l’Aéroport de Genève, un poste où ses sensibilités suisse et française sont fort utiles.
SPECIALISE BANQUE ET INGENIERIE FINANCIERE, ESC Toulouse, Membre du Conseil Exécutif de D&DS
sur le thème
Le Bitcoin, une utopie nécessaire ?
Le Bitcoin est une révolution technologique, une nouvelle forme d’or immatériel, une bulle financière ou encore une escroquerie. Il peut être tout ceci, ou rien de tout cela ; une chose est sûre, il s’agit du phénomène technico-financier de cette fin de décennie.
On peut définir la monnaie en général comme une unité de mesure de la valeur, une unité d’échanges commerciaux. Elle constituait jusqu’alors un attribut de souveraineté nationale jalousement gardé par chaque État.
Le Bitcoin, lui, est une donnée informatique qui passe directement de l’ordinateur du vendeur à celui de l’acheteur en peer-to-peer. Il s’agit donc d’une monnaie privée décentralisée échappant au contrôle des banques centrales et des gouvernements.
Anticiper un rôle accru de cette crypto-monnaie relève-t-il ou non de l’utopie ? Il n’est point de jugement valable sans connaissance technique d’un sujet.
1. La technologie
Autrefois, seuls les journalistes étaient en charge de diffuser l’information. Dorénavant, n’importe qui peut publier un article sur Internet. Le système de paiement Bitcoin a pour but d’être aux transactions ce que le Web est à l’information. La Blockchain est la technologie sous-jacente.
Une personne peut créer un bloc d’informations sur le Web, ensuite quelqu’un d’autre en ajoute un, et ainsi de suite. Chaque bloc contient des données, son propre hash (une clé) et le hash du bloc précédent. Les données décrivent des transactions (payeur, receveur, montant…). On peut comparer un hash à une empreinte digitale. Il identifie de manière unique un bloc et tout son contenu.
Si on travaille avec une base de données représentant une source centrale d’information que tout le monde consulte, il existe un risque majeur d’altération. Il est indispensable de procéder à des vérifications draconiennes. Dans le cas de la Blockchain, on utilise une base de données décentralisée. Chaque propriétaire d’ordinateur a la possibilité de s’intégrer à un réseau et détenir sa propre copie de la Blockchain. Si l’une d’entre elles disparait, il suffit de la reproduire. Cette réplication à l’identique est essentielle pour la préservation de l’intégrité de la donnée.
2. L’émergence du Bitcoin
A terme, le Bitcoin vise à obtenir directement un bien, comme lors d’un paiement en liquide. Le rôle d’intermédiaire des banques deviendrait alors obsolète. Il existe deux méthodes pour détenir des bitcoins. La plus simple : en échanger contre des monnaies traditionnelles sur une plateforme d’échange accessible aux particuliers. La plus complexe : miner, c’est-à-dire produire des blocs de transactions insérés dans la Blockchain.
Ce processus nécessite des batteries d’ordinateurs dont la puissance de calcul est mise en commun pour résoudre des problèmes mathématiques extrêmement complexes. Les bitcoins sont créés conformément à un protocole qui rétribue les agents ayant traité des transactions. La difficulté du minage a conduit à la création des mining pools, des coopératives qui combinent leurs ressources de calcul, et consomment beaucoup d’énergie. La plupart d’entre elles se trouve en Chine. Une condition indispensable pour en assurer le rendement est la faiblesse du coût de l’électricité.
L’utilisation d’une architecture décentralisée pose le problème de la confiance entre utilisateurs. Comment savoir si tel individu, ou telle partie, a soumis des informations correctes dans la base de données, en d’autres termes, comment s’assurer qu’il n’y a pas de transactions frauduleuses ?
Dans le cas du bitcoin, la solution retenue est le pourquoi; (preuve de travail). Pour chaque nouveau bloc accepté, le mineur qui effectue le plus rapidement l’activité de vérification-sécurisation-enregistrement obtient une rémunération dans l’unité de compte du réseau.
Il est possible, dans de rares cas, de payer ses achats en ligne en bitcoins. On peut également investir dans des ICO (initial coin offerings). Ces levées de fonds permettent de financer des
entreprises ayant un projet technologique prometteur. Le canton de Zoug s’est spécialisé dans ce secteur au point d’être rebaptisé la Crypto Valley.
3. Perspectives et doutes
Le bitcoin est à la base un logiciel, une abstraction. Il s’agit d’une monnaie complètement fiduciaire. Il n’a aucune contre-valeur en métal précieux ou en biens immobiliers, ce n’est que de la donnée stockée dans des serveurs. Aucune institution reconnue ne s’en porte garante.
L’évaluer et par-là même essayer d’anticiper son cours est impossible.
En essayant de contourner les banques centrales et commerciales, il représente un risque de perturbation de la stabilité du système financier. Ces institutions établies sont dirigées par des
professionnels expérimentés ayant appréhendé les mécanismes financiers élémentaires, et donc aptes à endiguer efficacement les crises.
Les dirigeants des principales banques suisses soutiennent que le bitcoin est un phénomène de mode sans valeur intrinsèque, alimenté par l’enthousiasme irrationnel des investisseurs.
On peut douter de la sécurité d’un objet numérique sans police dont les seuls principes fondateurs empêcheraient toute malversation. Les banques centrales multiplient les avertissements à l’égard du bitcoin, mais leur message n’est pas toujours écouté.
Selon un récent rapport du ministère de l’économie français, il convient de ne pas laisser les cryptomonnaies intégrer les portefeuilles des organismes de placement collectif.
Conceptuellement, ce serait un changement fondamental de qualifier d’actifs financiers des instruments sans valeur d’usage et sans espérance de revenu. Pour la stabilité financière, ce serait un risque majeur.
Enfin et surtout, les États ne seront guère enclins à se laisser entièrement déposséder de la maitrise de leur politique monétaire, cet attribut essentiel de souveraineté.
En conclusion, l’Internet est un pavé mosaïque, dont la surface recouvre notre Terre dans sa quasi-totalité et qui fonctionne à la vitesse de la lumière. Il comprend des cases blanches mais
aussi des cases noires. Le Bitcoin, repose sur une technologie d’avenir, la Blockchain, promise à d’autres applications. Le système Bitcoin est certes en plein essor mais il doit encore faire la preuve de sa pérennité. L’avenir dira s’il s’agit d’une utopie ou d’une évidence.
Au moins fait-il émerger le souhait d’une sage gouvernance économique mondiale et l’idée selon laquelle la communauté de ses utilisateurs représente une âme collective pétrie de sagesse.
Laurent Puzeaux
11h45 Accueil
12h10 Repas
13h00 Déjeuner-débat
Débats réservés aux Francs-maçons et Franc-maçonnes
« Il serait grand temps que nous nous apercevions »
Publié par Thierry Desjardins le 9 Avril 2018
« Il serait grand temps que nous nous apercevions -enfin qu’une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l’ échelle planétaire.
Les Islamistes massacrent les chrétiens en Égypte, en Irak, aux Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigeria, un peu partout.
Malraux avait dit :
« Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas » »
On a bien l’impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans pitié d’un Islam renaissant, voulant dominer le monde et faire payer à la civilisation chrétienne les quelques siècles pendant lesquels elle a régné sur la planète.
Cette haine du chrétien dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi.
En s’attaquant aux églises, aux prêtres, aux religieuses, aux fidèles, les islamistes veulent abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le capitalisme, ce qu’ils appellent le « néo-colonialisme », la parité hommes femmes, les Droits de l’Homme, le progrès tel que nous le concevons.
Le XXème siècle a été marqué par l’affrontement Est-Ouest, le bloc communiste contre les pays « libres ». Marx, Lénine et Staline se sont effondrés d’eux-mêmes sous les incohérences, bien souvent
monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète.
Le Coran a pris la place du Communisme, le drapeau vert de l’Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées celle des commissaires politiques.
Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l’ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie.
Nous pleurons, avec nos larmes de crocodiles habituelles, les coptes massacrés à Alexandrie et les chrétiens assassinés à Bagdad.
Mais nous restons les bras ballants.
Il faut bien dire qu’on voit mal ce que nous pourrions faire. Ce n’est plus guère le temps des croisades et nos dernières expériences en Afghanistan ou en Irak (où nous commençons à regretter la belle époque de Saddam
Hussein qui savait, lui, au moins, faire respecter la laïcité baasiste) n’ont pas été très concluantes, c’est le moins qu’on puisse dire. Il est bien loin le temps où Napoléon III pouvait envoyer un corps expéditionnaire protéger les maronites du Liban que massacraient les Druzes.
Mais au moins restons lucides et surtout arrêtons de ressortir une fois de plus la fameuse « repentance » qui nous sert désormais pour maquiller toutes nos lâchetés.
Hier, un imbécile de service nous a longuement expliqué à la télévision que si les islamistes égyptiens massacraient les coptes c’était parce que ces chrétiens de la vallée du Nil étaient « les représentants de l’Occident », les ambassadeurs de la culture européenne », les symboles vivants du capitalisme, du néocolonialisme, du dollar et du coca-cola. En un mot, les ultimes survivants de l’époque coloniale. Autant dire, à l’en croire, que les Islamistes avaient parfaitement raison de vouloir éliminer ces survivances d’un passé détesté.
*L’imbécile était, en plus, un inculte*. Les coptes sont les descendants du peuple des pharaons. « Copte » veut dire « égyptien ». Ils étaient sur les bords du Nil bien avant la conquête arabe et musulmane. S’ils sont plus nombreux au sud, entre Assiout et Assouan, c’est précisément parce qu’ils ont fui les cavaliers conquérants venus d’Arabie. Ils avaient leurs églises bien avant que nous ne construisions nos cathédrales.
On peut d’ailleurs dire exactement la même chose de tous les chrétiens d’Orient qu’ils soient catholiques (de rite d’Antioche, de rite syriaque comme les maronites libanais, de rite byzantin, de rite arménien, de rite d’Alexandrie) ou « non chalcédoniens » comme les coptes, ou orthodoxes (ayant leur patriarcat soit à Istanbul, soit à Alexandrie, soit à Jérusalem, soit à Damas). Tous sont « chez eux » dans ces pays-là depuis des millénaires, certains parlant encore l’araméen, la langue du Christ. En faire des ambassadeurs de l’Occident, des représentants du capitalisme colonial est évidemment une absurdité.
Même si, en effet, ils sont « de culture chrétienne ». Mais ils l’étaient avant nous. Nous ne pouvons rien faire pour les protéger, mais au moins ne les trahissons pas en reprenant à notre compte les accusations odieuses de leurs assassins. Nous pouvons les accueillir, comme nous nous devons d’accueillir tous ceux qui sont persécutés. Beaucoup ont déjà fui leur pays.
Mais, en tous les cas, ne continuons pas à nous boucher les yeux, à parler de «l’amitié islamo-chrétienne », d’un « Islam à l’occidentale», de « la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes ».
Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité, mais ne nous laissons entraîner ni vers la stigmatisation ni vers la discrimination (surtout si elle devait être « positive », comme le souhaitent certains), car ce serait, évidemment, faire le jeu des fanatiques.
Aujourd’hui, la grande mode est d’évoquer, d’invoquer à tout bout de champ « les années les plus sobres de notre histoire ». C’est souvent absurde et parfois odieux. Mais s’il y a une leçon qu’il ne faut jamais oublier c’est bien celle de Munich, Churchill avait dit :« Ils ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux. »
Il ne faut jamais tenter de pactiser avec ceux qui vous ont déclaré la guerre.
Thierry Desjardins
Journaliste et Reporter, né en 1941,
Directeur général adjoint du Figaro.
Auteur d’un nombre considérable d’ouvrages politiques.
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.